À quelques semaines d’intervalles, Albert Zeufack et Célestin Monga sont devenus les chefs d’orchestre de l’orientation des deux plus grades institutions du développement actives en Afrique (la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement). Tous les deux viennent paradoxalement d’un pays (le Cameroun) qui végète depuis 34 ans dans les profondeurs de l’abîme économique et social.
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Sur la photo de gauche à droite, Albert Zeufack économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique (premier noir africain à occuper ce poste), puis Célestin Monga économiste en chef et vice-président de la gouvernance économique et la gestion du savoir à la Banque Africaine de Développement (BAD)
Deux brillants économistes s’il en est, exerçant dans les plus grandes institutions financières internationales, paradoxalement originaires d’un pays (le Cameroun) où l’occupant du portefeuille de l’économie un certain Louis-Paul Motazé a comme grand et unique mérite établi (au-delà de ceux qui lui sont bien évidemment attribués depuis plus de deux décennies par la propagande de la dictature): d’être le neveu du dictateur Paul BIYA (83 ans), donc paré d’office de toutes les compétences et excellences conférées par les décrets signés par son inamovible oncle de Président à vie.
Et vous êtes surpris de voir le Cameroun végéter depuis 34 ans dans les profondeurs de l’abîme économique et social?! Franchement il y a pas de quoi. C’est simplement le juste retour d’une médiocrité institutionnalisée, érigée localement en véritable modèle de promotion sociale.
Joël Didier Engo, Président du CL2P
Vidéo:
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