Le tyran camerounais Paul Biya serait davantage inspiré de surseoir à son projet de grâce …si cette mesure devait participer – comme elle est annoncée par sa presse – à entretenir la confusion entre des personnes détenues de manière arbitraire et reconnues comme telles par les instances internationales, notamment Jean-Marie Atangana Mebara et Marafa Hamidou Yaya…avec des coupables assumés issus de son sérail comme Emmanuel Gérard Ondo Ndong ou Gilles Roger Belinga… « récompensés » nous dit-on pour « leur silence depuis leur condamnation »?
Qu’il le veuille ou pas, le Cameroun devra se conformer à la légalité internationale, en libérant immédiatement puis rétablissant dans leurs droits toutes les victimes de son épuration politique, ou dont le caractère arbitraire des détentions est reconnue par les instances internationales (Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU, Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, etc…).
Le fait autoritaire du prince ne peut et ne doit pas être considéré comme un modèle de gouvernance d’un État, y compris au Cameroun.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)