Que faire quand des autocrates s’avèrent incapables de reconnaître leurs défaites en “bons perdants” comme le font des démocrates dans de véritables démocraties?
Lire : Présidentielle au Gabon : polémique dans la presse après un communiqué du PS
– Attendre des jours et des jours qu’ils orientent et falsifient les résultats sortis des urnes en leur faveur, sachant les organes de supervision locaux inféodés à leurs pouvoirs?
– Ou alors cesser de laisser l’impression dévastatrice dans l’opinion et chez les électeurs (ici de gauche) que des formations politiques les plus respectables comme le Parti Socialiste seraient de près ou ou loin complices d’un second hold-up électoral – émaillé de morts- en gestation au Gabon, après celui de 2009?
Le communiqué du Parti Socialiste du 28 août mérite d’être salué par toutes les personnes éprises de Liberté et de Démocratie. Parce qu’il signe la fin d’une certaine connivence passive avec les régimes tyranniques qui se maintiennent grâce à la fraude électorale et la terreur policière dans les pays francophones d’Afrique centrale.
Y voir une ingérence ou un paternalisme de la France est une marque de complaisance (souvent non assumée) de certains ressortissants de ces États avec les dictatures en place.
Joël Didier Engo, Président du CL2P