Calixthe BEYALA magistralement démystifiée….. Elle ne peut duper que les personnes simples d’esprit et dieu sait qu’ils sont légion
Et nos compatriotes, camerounais, de se mobiliser pour leur pays en détresse partout ou ils se trouvent, pour leurs droits et libertés, en hommage à leurs martyrs tombés sous les balles de mercenaires, la digne aspiration au changement, contre les fraudes ubuesques, sans une promesse d’audience avec le président, la bienveillance du cabinet civil pour vos beaux livres sur les Lions indomptables et les bonnes grâces de l’ambassadeur !
Vous le savez, et je l’avais formulé il y’a dix ans, dans un dossier co-signé avec mon brillant confrère Serge Alain Godong, sur votre significative œuvre, dans les colonnes du quotidien Mutations, je ne suis pas de ceux qui réduisent votre grand talent et vos lauriers d’écrivain à une sordide histoire de plagiat. Pour moi, vous restez une des grandes plumes et fiertés du monde littéraire d’Afrique et de sa diaspora. On n’a pas votre carrière quand on copie chez le voisin de table ou pille des lignes.
En politique, en revanche, j’emprunte le titre percutant de votre excellent ouvrage, les Honneurs perdus, pour dire, qu’on a du mal à suivre votre train aux mille vapeurs, aux locomotives parfois bringuebalantes et au moteur parfois cahoteux.
En 2007, vous avez en votre domicile – j’étais présent – invité des noirs et africains de France pour leur tresser les couronnes, comme on intronise César ou mieux Napoléon, de
et nos compatriotes, camerounais, de se mobiliser pour leur pays en détresse partout ou ils se trouvent, pour leurs droits et libertés, en hommage à leurs martyrs tombés sous les balles de mercenaires, la digne aspiration au changement, contre les fraudes ubuesques, sans une promesse d’audience avec le président, la bienveillance du cabinet civil pour vos beaux livres sur les Lions indomptables et les bonnes grâces de l’ambassadeur !
Vous le savez, et je l’avais formulé il y’a dix ans, dans un dossier co-signé avec mon brillant confrère Serge Alain Godong, sur votre significative œuvre, dans les colonnes du quotidien Mutations, je ne suis pas de ceux qui réduisent votre grand talent et vos lauriers d’écrivain à une sordide histoire de plagiat. Pour moi, vous restez une des grandes plumes et fiertés du monde littéraire d’Afrique et de sa diaspora. On n’a pas votre carrière quand on copie chez le voisin de table ou pille des lignes.
En politique, en revanche, j’emprunte le titre percutant de votre excellent ouvrage, les Honneurs perdus, pour dire, qu’on a du mal à suivre votre train aux mille vapeurs, aux locomotives parfois bringuebalantes et au moteur parfois cahoteux.
En 2007, vous avez en votre domicile – j’étais présent – invité des noirs et africains de France pour leur tresser les couronnes, comme on intronise César ou mieux Napoléon, de Nicolas Sarkozy, en rêvant que votre appel serait suivi d’effets, son élection et le bénéfice d’un strapontin dans le sillage de l’ouverture et de la très politiquement correcte diversité.
Nicolas Sarkozy, alias shérif, bourreau de Laurent Gbagbo, ce grand africain, devenu par la magie de vos engagements un de vos as.
Oui, ce même Nicolas Sarkozy, qui au mépris de cette Afrique à qui il dénie la moindre inscription dans l’Histoire, est allé sur nos terres d’Afrique, les rivages de Grand Bassam et la belle Abidjan par le biais du positionnement stratégique des forces françaises, cette pièce d’artillerie du Pacte colonial, exécuter un plan pensé avec la raideur des cyniques, à ourdir quel que fut le résultat de l’élection de 2010.
Oui, ce même Nicolas Sarkozy, alias Rambo, exécuteur de Kadhafi, qu’il a délesté de millions d’euros, en larguant au passage sur le ciel de Benghazi, cornaqué par Bernard Henri Levy, ce qui fait désormais, par une prolifération vertigineuse dans le Sahel, l’essentiel de l’armement de ces barbares de djihadistes qui ensanglantent l’Afrique.
En 2012, vous nous avez conviés, une fois encore, cette fois-là, grâce à la générosité de Laurent Gbabgo, au Palais des Congrès de Paris, sous la bannière de l’éphémère Mouvement des Africains de France, au feu aussi long, que celui d’une buchette d’allumettes, pour soutenir la candidature de François Hollande. Nicolas Sarkozy qu’il battra quelques semaines plus tard, ayant au cours de son quinquennat aux désillusions mirifiques, préféré l’ébène polie à la française de Rama Yade, le glamour sulfureux de Rachida Dati ou la gouaille sympathique de Fadela Amara, à votre rocailleuse ambition.
Début 2013, à l’invitation du président Paul Biya, nous étions 22 à l’écouter et échanger sur des questions diverses, à l’Hotel Meurice. J’étais bien curieux ce jour-là, d’entendre vos envolées sur la gouvernance, les libertés, la diaspora et les mutations du Cameroun comme celle que vous énoncez à tout va pour d’autres pays de notre beau continent. Mais Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit, vous avez fait une très belle offre, monopolisant la parole, alors même qu’elle circulait très bien avant vous, pour proposer à notre bien –aimé président, vos services pour l’aider à s’installer encore plus confortablement sur son cossu canapé du jour, mais plus onctueusement de s’accrocher à ce pouvoir, devenu de droit divin.
Vos vérités en dessous des Pyrénées, sont des erreurs au-delà, quand vous franchissez les lisières, rivages et bordures de votre Cameroun natal. Un proverbe gabonais dit que : « Le soleil n’oublie jamais un village, même s’il est petit ». On vous offrait le Ciel. Eux, cette jeunesse vibrionnante, dont je suis fier, engagée, avec ses maladresses aussi, mais sa détermination, ces hommes et femmes du Gabon veulent juste de nouveaux rayons dans leur pays.
en curieux ce jour-là, d’entendre vos envolées sur la gouvernance, les libertés, la diaspora et les mutations du Cameroun comme celle que vous énoncez à tout va pour d’autres pays de notre beau continent. Mais Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit, vous avez fait une très belle offre, monopolisant la parole, alors même qu’elle circulait très bien avant vous, pour proposer à notre bien –aimé président, vos services pour l’aider à s’installer encore plus confortablement sur son cossu canapé du jour, mais plus onctueusement de s’accrocher à ce pouvoir, devenu de droit divin.
Vos vérités en dessous des Pyrénées, sont des erreurs au-delà, quand vous franchissez les lisières, rivages et bordures de votre Cameroun natal. Un proverbe gabonais dit que : « Le soleil n’oublie jamais un village, même s’il est petit ». On vous offrait le Ciel. Eux, cette jeunesse vibrionnante, dont je suis fier, engagée, avec ses maladresses aussi, mais sa détermination, ces hommes et femmes du Gabon veulent juste de nouveaux rayons dans leur pays.