La Lettre du Continent: cette “demande de grâce” prêtée à Marafa Hamidou Yaya au Cameroun

Un homme d’État ne passe pas quatre (04) années en séquestration arbitraire pour une fallacieuse accusation de “complicité intellectuelle de détournement de deniers publics”, puis venir – notamment après l’avis rendu par le Groupe de Travail des Nations Unies exigeant sa libération immédiate (MarafaAvisONU.pdf)– implorer la grâce de celui-là même qui la lui inflige, dans l’objectif apparent de l’éliminer de la compétition présidentielle.

D’après Mme Jeannette Marafa que j’ai contactée cette fin de journée (de mercredi 21 septembre), après lecture de cette “confidence” de la Lettre du Continent, nous sommes en présence ici d’une bien curieuse initiative voire manœuvre menée en solitaire par Me Benoît en concertation avec des membres éminents du cabinet civil du Président Biya, dont MM. Luc Sindjoun qui siège avec Me Benoît à l’Académie des sciences d’Outre-Mer (France), et Martin Belinga Eboutou.

Pas besoin d’être devin pour deviner les motivations des concernés.

Pauvre Cameroun!

Joël Didier Engo, Président du CL2P