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Jean Ping a réagi samedi à la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Le principal rival du président sortant a dénoncé un “déni de droit”.
Lors d’une conférence de presse à son QG de Libreville, samedi 24 septembre en fin de journée, Jean Ping a dénoncé « un déni de droit » et une « décision inique » de la Cour constitutionnelle. Il s’agissait de sa première prise de parole depuis le délibéré de l’institution, qui a rejeté dans la nuit sa requête et validé la réélection d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 50,66% des voix, contre 47,24% pour son principal rival.
« En déposant un recours devant la Cour constitutionnelle, j’ai voulu être légaliste, de bonne foi, en prenant la communauté internationale à témoin. Mais une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, devant l’évidence du verdict des urnes, la Cour a montré ses limites à travers son incontestable parti pris », a déclaré l’ancien ministre d’Omar Bongo, 73 ans.
« Je ne renoncerai pas (…) Je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté », a lancé Jean Ping, affirmant à nouveau être le président « clairement élu ».
Source: Jeune Afrique