C’est toujours comme cela que ça commence, par le lancement d’une enquête, puis l’inculpation, le procès, et la condamnation…
Les “panafricons” se répandront aussitôt en “complot de la communauté internationale contre les Africains”, sans avoir jamais eu à s’inquiéter ni à condamner les massacres des populations civiles perpétrés par les tyrans africains et notamment Ali Bongo Ondimba.
Une curieuse mémoire sélective sur les crimes politiques de masse.
Joël Didier Engo, Président du CL2P
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Violences post-électorales : la CPI annonce l’ouverture d’un examen préliminaire
Par Henriette Lembet
La Cour pénale internationale (CPI), juridiction pénale universelle permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre saisie par les autorités gabonaise, pour des “faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide” et de “crimes contre l’humanité” qu’elles attribuent aux partisans de Jean Ping a annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire du dossier portant sur les exactions qui ont suivies l’annonce des résultats de la présidentielle du 27 août 2016 et qui ont engendré des morts et des arrestations par centaines.
Fatou Bensouda, procureur près la CPI a affirmé, «Mon bureau procédera à un examen préliminaire de la situation afin de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une enquête sont réunis», dans un communiqué. Nous y reviendrons.