Le Réseau des défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) qualifie d’arbitraires les arrestations du Dr Fortem Aforteka et Me Nkongho Agbor Balla.
Dans un communiqué de presse daté du 20 janvier 2017, le Réseau des défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (RDHAC) exige que soient libérés le Dr Fortem Aforteka et Me Nkongho Agbor Balla, deux leaders de la Cameroon Anglophon Civil Society, indique Le Messager du jeudi 26 janvier 2017. Le REDHAC qualifie d’arbitraire leur arrestation.
«Le RDHAC rappelle aux autorités camerounaises que l’État du Cameroun est signataire de la Carte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et des Peuples et du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques. Par conséquent, il doit rester dans le strict respect de ces instruments relatif à l’État de droit», peut-on lire dans ledit communiqué signé de la directrice exécutive, Maximilienne Chantal Ngo Mbe.
A côté de cela, cet organisme de la société civile s’est également penché sur les récents enlèvements survenus ces derniers temps au Cameroun. «Il s’agit d’enlèvements et de disparitions forcées», estime le REDHAC. L’organisme se dit donc préoccupé par le sort des 25 personnes arrêtées dans le cadre de cette crise et les 8 personnes disparues depuis les arrestations de janvier 2017, indique le journal.
Bien que le calme soit apparemment de retour dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, plusieurs interrogations demeurent au sujet de l‘issu de cette crise anglophone. Néanmoins, quelques solutions sont proposées par l’État pour résoudre le problème. Et parmi elles, la récente création d’une Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net