Fête nationale de la jeunesse: Les leaders de la contestation anglophone appellent les habitants à rester chez eux
Une nouvelle journée ville morte est prévue ce samedi 11 février dans la zone anglophone du Cameroun. Les leaders de la contestation anglophone appellent les habitants à rester chez eux, les commerçants à garder leurs boutiques fermées et surtout ils demandent à la population de boycotter la fête de la Jeunesse.
Les belligérants de la zone anglophone refusent de participer aux célébrations cette année. Selon un opposant de Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest, certains anglophones voient dans cette fête de la Jeunesse un moyen de réécrire l’histoire. «Le 11 février 1961 est le jour de l’élection au cours de laquelle on a offert un choix aux anglophones. Soit être réuni avec leurs frères francophones dans la République du Cameroun, soit être rattaché au Nigeria, rappelle-t-il. Vous ne pouvez pas prendre le jour où les gens ont voté pour la réunification, qui est un moment vraiment très important pour nous, et en faire la fête de la jeunesse !», a-t-il confié au micro de Radio France International (RFI) ce vendredi 10 février.
Cela fait exactement cinquante ans que le Cameroun célèbre la fête nationale de la jeunesse. C’est en cette année 2017 que les protestataires anglophones veulent en faire un symbole autre que celui auquel il a toujours été rattaché. Un moyen de faire pression sur le gouvernement camerounais qui refuse catégoriquement d’envisager la solution du fédéralisme.
Dans son traditionnel discours de veille de la célébration de la jeunesse camerounais, Paul Biya a assuré que les autorités allaient continuer de sévir contre les enseignants en grève dans les régions anglophones, et contre des organisations qu’il a qualifiées «d’extrémistes» et «séparatistes». Il leur reproche d’avoir appelé à la haine et à la violence.
«Elles ont engagé une campagne d’intimidations et de violences afin d’empêcher le déroulement normal des activités économiques et scolaires. Face à cette situation, le gouvernement a été amené à prendre des mesures pour maintenir l’ordre, assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Et mettre à la disposition de la justice les auteurs et suspects des agissements criminels que je viens de mentionner. Cette action nécessaire va se poursuivre, dans le respect des lois et règlements de la République», a assuré le chef de l’Etat.
Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
[spacer style="1"]
Cameroon – Anglophone Crisis: North West Fons Spit Fire On Government
The Guardian Post reveals that the Union headed by Senator Fon Teche Njei is worried about the growing rate of insecurity in the two English speaking regions of the country.
According to the release, NOWEFU says the All Anglophone Conference I and II, SCNC and other secessionist movements were born because of the precarious conditions Anglophone Cameroonians have been going through since they joined French Cameroon in 1961.
In the Memorandum to President Paul Biya signed by the President General of NOPWEFU, the Unions SG, Fon Zofoa Ndofoa III and Treasurer General Fon Tekouh Simon, the traditionalists said positive dialogue is the only way in which the people can come out of this impasse.
They also regretted the fact that some top Government officials including some Journalists don’t still believe that there is an Anglophone problem.
Even though they applauded the creation of the Commission on Bilingualism and Multiculturalism, the custodians of the tradition said those appointed into the Commission should have good faith, honest, patriotic and God-fearing.
NOWEFU also trumpeted the call for amnesty to be given to all arrested and the withdrawal of Francophones from Anglophone courts.
Par Wilson MUSA | Cameroon-Info.Net
[spacer style="1"]
Arrest Of Anglophone Journalists: CAMASEJ Calls For Immediate Release, Urge Journalists To Remain Professional
Par Ernest NFORMI | Cameroon-Info.Net