Au regard de la résolution adoptée récemment par l’ONU, qui considère la privation intentionnelle par un gouvernement de tout accès internet comme une violation des Droits de l’Homme, le temps est peut-être venu pour que les opérateurs et fournisseurs qui collaborent avec les autorités camerounaise dans ce crime politique et économique soient poursuivis devant les juridictions internationales compétentes.
Nous devons y réfléchir sérieusement. Parce qu’il faudra bien en déterminer les responsables afin d’obtenir des réparations pour nombre de ces start-ups de la Silicon-Mountain camerounaise, pratiquement poussées à la ruine par le régime de Yaoundé.
Nous ne pourrons simplement plus rester passifs, appelant en vain au rétablissement de l’accès à internet à des populations des régions anglophones, “punies” collectivement pour insoumission civique au centralisme autoritaire du dictateur Paul Biya.
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Le CL2P