Réaction du CL2P à l’article du journaliste Gaby NKOT, «Cameroun, accident ferroviaire d’Éséka, les premières vérités sur les résultats d’enquête», publié sur le site d’information en ligne Camer.be le 28 février 2017
Paris le 28 février 2017
Catastrophe ferroviaire d’Éséka:une insoutenable et grossière manipulation…
S’agirait-il d’un article commandé par Camail et/ou son actionnaire principal, que l’auteur ne s’y prendrait autrement.
En effet il est simplement indécent après une catastrophe de cette ampleur de laisser croire aux Camerounais qu’aucune action judiciaire ne serait pas possible ou n’aurait pas prospéré en France contre les responsables, et que le seul coupable serait l’entreprise chinoise qui a fabriqué les wagons défectueux.
Quel serait donc cet étrange pays où les autorités n’accordent la moindre importance au nécessaire respect des vies humaines et à la mémoire des victimes?
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) – que je préside – et le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun (SPCTC) ont déposé vendredi 17 février en France deux nouvelles plaintes contre X à la suite de ce drame d’Éséka, notamment pour des «faits d’homicides volontaires et de mise en danger de la vie d’autrui». Ces plaintes ont été déposées auprès du tribunal de Nice d’où est originaire une des victimes françaises tuées dans l’accident de train, ainsi que de Saint-Nazaire où vivait la victime française blessée dans la catastrophe. Par ailleurs le volet financier de la première plainte déposée à Nanterre le 01 décembre 2016 reste aux mains du pôle financier du Parquet de Nanterre.
Lire l’article: Catastrophe ferroviaire au Cameroun : Bolloré visé par deux plaintes en France
Que certains journalistes camerounais apprennent au moins à aller à la source de l’information, y compris quand ils sont manifestement au service d’un groupe d’intérêts.
Joël Didier ENGO, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)