Il faut croire que la pression conjuguée du Vatican, de l’Onu, et des États-unis d’Amérique sur le régime dictatorial de Yaoundé, a fini par desserrer le blocus numérique dans lequel étaient plongées les deux régions anglophones du Cameroun depuis trois mois.
Autant la maintenir en obligeant également le dictateur Paul Biya à retirer tout son arsenal militaire puis à libérer tous les prisonniers d’opinion au Cameroun, avec en filigrane la mise en place de véritables sanctions ciblées contre les auteurs identifiés au sein de son régime de cette machine à répression dirigée systématiquement sur les populations civiles récalcitrantes.
De mémoire d’homme, jamais je n’ai vu un chef de l’État s’acharner avec autant de minutie à diviser son peuple et à détruire son pays que M. Biya sur une aussi longue période.
C’est véritablement un miracle que des Camerounais de différentes régions et tribus puissent encore se parler et partager l’espoir d’une nation unie et prospère.
C’est mon unique souhait.
Joël Didier Engo, Président du CL2P