Voici plus d’un an que la justice internationale à travers le Groupe de Travail de la Détention Arbitraire de l’ONU s’était saisie du dossier de Marafa Hamidou Yaya à la suite de sa plainte sur la nature de sa détention.
Dans un souci d’impartialité et de neutralité, les juges de Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire ont à leur tour alerté les autorités camerounaises sur cette plainte de Marafa Hamidou yaya En les invitant ipso facto et cela conformément à leur méthode de travail, à apporter des réponses aux griefs qui leur étaient reprochés.
Après un délai supplémentaire de 30 jours, accordée par cette instance de l’ONU à la demande des autorités camerounaises, celles-ci ont pu apporter des éléments de réponses .
Après un examen approfondi des arguments des uns et des autres, les juges du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU à l’issue de ce procès ont clairement rendu leur verdict en qualifiant selon leur méthode de travail, en vertu des différents textes internationaux ratifiés par le Cameroun, d’arbitraire la détention de Marafa en appelant à sa libération et à son indemnisation.
Voilà un an déjà
-que cette résolution a été adoptée
-que l’ONU a appelé à la libération de Marafa Hamidou Yaya mais ce dernier demeure incarcéré dans les geôles du SED.
–
-Que Yaoundé brille par son arrogance et le mépris.
Un an déjà que Paul Biya refuse obstinément d’appliquer cet avis de l’ONU et de libérer Marafa Hamidou Yaya.
Devons-nous nous exécuter aux décisions de justices au gré de nos humeurs et de nos intérêts ?
Nous appelons une fois de plus les autorités Camerounaises à la responsabilité et au sens de l’Honneur en appliquant de manière urgente et sans conditions la résolution N°22/2016 de l’ONU du 27 avril 2016.
Appliquez simplement le verdict de ce procès au quel vous avez bel et bien participé.
Avis N°22/2016 du 27 avril 2016.
Fabrice Njayou
Président de ASMA