Voilà une lettre du 19 janvier 2005 du Ministre des finances d’alors, M. Polycarpe Abah Abah, adressée à la Présidence de la République dans laquelle il écrit ne trouver aucun inconvénient à ce que avocats et huissiers perçoivent leur dû.
Pourquoi ce rappel ?
Dans son article, Cameroun Tribune oublie de rappeler que ce ministre, trainé dans la boue, était le principal accusé, Me Eyoum n’étant qu’un « dégât collatéral ».
Ce ministre qui a fait son travail et reconnu celui des auxiliaires de justice, a finalement été acquitté, après 7 années d’accusation infâme.
Ne sait-on pas qu’on jette dans la boue avec grande facilité mais qu’à l’heure du blanchiment, on s’abstient de commentaires ?
En voilà une preuve.
A l’écoute de ce grand communicant Tchiroma, ce porte-parole du gouvernement, qui accuse et condamne à tout va, et à la lecture de cette lettre qui de toute évidence innocente les accusés, pourquoi cet acharnement ? est-ce parce que Me Lydienne Yen Eyoum est française?
Pourtant elle s’est présentée devant la justice de son pays comme camerounaise et constamment demandé l’application des lois camerounaises !
Cette lettre mentionne avec précision la répartition des sommes reconnues aux avocats et huissiers.
Ces sommes appartiennent donc t elles à l’État ? Sont-elles des deniers publics ? La réponse est dans cette lettre qui parle d’elle-même.
Nous défions Cameroun Tribune de la publier, ce journal qui défie la loi en refusant le droit de réponse.
Ce Monsieur Tchiroma, qui affirme à chaque sortie médiatique tonitruante “défier quiconque affirme le contraire de ses élucubrations même par des preuves », nous le défions de faire publier cette lettre versée au dossier depuis les enquêtes par un autre ministre des finances successeur du ministre Abah Abah et aussi de faire publier le droit de réponse de Me Eyoum dans CT.
Ce même ministre de la communication qui publie des communiqués de plusieurs pages dans ce journal gouvernemental sur « l’affaire Me Lydienne YEN EYOUM ».
Monsieur, la vérité des faits, rien que la vérité des faits, pas l’interprétation partiale que vous en faites.
Le directeur de Cameroun Tribune aurait-il oublié que le Cameroun est un pays de droit ? Et que le droit de réponses est un droit.
Source: Groupe de soutien à Lydienne Eyoum