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Même pas peur!!!
Quel crime de lèse majesté auraient-ils commis en fustigeant une mauvaise gouvernance chronique vieille de 35 années, en appelant au respect et à la restauration de l’état de droit au Cameroun, à l’avènement d’une alternance démocratique dans ce pays? À ma connaissance, aucun.
Le patron de cette chaîne de télévision JEAN PIERRE AMOUGOU BELINGA, dont je reconnais le dynamisme, ferait mieux de libérer ses anciens partenaires DAVID ÉBOUTOU et PATRICK SAPACK qu’il séquestre depuis plus d’un an au mouroir carcéral de Kodengui, avec la complicité du ministre de la Justice LAURENT ESSO.
Nous refusons simplement d’être contraints au silence par un gangstérisme étatisé au Cameroun!
Joel Didier Engo, Président du CL2P
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QUI EST ERNEST OBAMA…CHIN ? Par Abdelaziz Moundé Njimbam, Journaliste
Zamba ! s’exclame t-on, affligé par les dérives et les tourments du monde, chez les Mvelé, grande composante du valeureux peuple Beti. Nos opticiens et ophtalmologues savent traiter les troubles de la vue ; des affections normales. Il faut juste parfois appliquer quelques gouttes de collyre ou chausser des lunettes adaptées. Mais, que peut-on face aux troubles de la ” Vision ” ? Quelle potion, application, nos ancêtres d’Egypte, pères de la médecine, auraient-ils, dans leurs papyrus consacrés, prescrit pour un présentateur télé qui appelle à la traque impitoyable de renégats désignés sur la toile ? Un quidam étourdi, grisé par la couleur de sa cravate et illusionné par l’audience boursouflée de son média, qui se prend au mieux pour une annexe du Commissariat de Nsam et au pire pour un bourreau en quête de gloire. Passer à la télé, trôner à la tête d’une émission, depuis la libéralisation du paysage audiovisuel, est devenu le blanc-seing à toutes les impostures, aux délires les plus doucereux et aux dangereuses hallucinations.
C’est un supplice, pire que celui d’un homme jeté dans la fosse aux charognards, que de parler, deux jours après l’inhumation d’un preux chevalier du journalisme comme Dieudonné Tiné Pigui, d’une sorte de Tonton Macoute de la télévision. Diantre ! Peut-être est-ce faire honneur à l’insignifiance, dérouler le tapis rouge à la veulerie, tresser une couronne à Ibliss, le diable chez les musulmans, Lucifer chez les chrétiens ou Ahriman chez les zarahoustriens, le culte des anciens perses que de commenter ce sermon du pire, entendu sur les antennes d’une chaîne de télé locale.
On connaissait les appels au meurtre. Ceux des amateurs de crimes d’honneur. Tout aussi, les fatwas des mollahs ou les injonctions de Shekau et Al Baghdadi à leurs disciples de Boko Haram et de Daesh contre les impies et les infidèles : châtiments, traque, brisures en chaîne. Exactement comme ce que l’on entend au sujet de ” l’interpellation des amis de ces gens…” On pensait, en Afrique centrale, après le rôle trouble de la radio des mille collines dans le génocide des Tutsis au Rwanda, que les journalistes avaient appris à chasser les mauvaises ondes. Douces illusions ? Au petit séminaire, on croyait révolue l’époque des autodafés, des Croisades et de l’Inquisition. Optimisme de la volonté au lieu du pessimisme de la raison ?
Triste réalité, à Yaoundé, au pied des douces collines, la ville où Engelbert Mveng ou Jean Marc Ela ont fait l’éloge de l’humanisme, prolifère, hélas, une faune de malfaisants, prêts à toutes les danses du ventre et au larbinisme le plus étincelant pour plaire, sous prétexte de défendre une prétendue image du Cameroun, outre à la cohue, mais plus cyniquement à des maîtres, des roitelets et des monarques de la politique locale. Chassant en meute, ils sont prêts, comme des tueurs à gage du Texas et du temps de la conquête des Amérindiens par les flibustiers espagnols, à fournir aux grands loups, de la chair fraîche, des proies idéales et des mollets de durs à cuire. Il n’y a aucun honneur à être un bébé-charognard cloné !
Si l’odyssée de ces hérétiques du patriotisme n’était qu’un voyage en eaux troubles, cela resterait de sympathiques anecdotes ou une esquisse de conte autour de Ze la panthère. Quels que soient ces Camerounais indexés par le journaliste-mbéré de Vision 4, ceux qui tiennent le gouvernail de ce bateau ivre, chargé dans ses soutes de poudre de perlimpinpin, de décoctions âcres et de fumigènes hallucinatoires, sont encore plus coupables que ces dyslexiques du journalisme. Plaire, oui il faut, à coups de démonstration aux grands de chez nous, montrer patte blanche à l’entrée des monastères du culte de l’absurdité ; ces temples en préfabriqué où, dès que l’on évoque la déstabilisation, l’image ou le rayonnement du Cameroun, l’on arrête de réfléchir, de penser et de faire appel à toute logique. Où est Lapiro pour trousser une chanson sur ces ” Boutman ” qui se prennent pour des ” Niés ” ? En tout cas, parmi les Obama, au Cameroun, au Kenya ou aux Etats-Unis, on a connu moins veule, creux, bien plus sain d’esprit et intelligent!
Abdelaziz Moundé Njimbam, Journaliste
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Ci-dessous l’intégralité des propos du journaliste Ernest OBAMA sur le plateau de la télévision VISION 4 lundi 24 juillet 2017:
« Il y a des gens qui ne sont pas au pays et qui insultent les personnalités. La solution est simple, ces personnes sont identifiées. Je ne vais pas demander qu’on lance le Jihad contre des personnes mais il faut que, il faut qu’on, tous les, tous les gens qui sont les amis de ces personnes là, doivent être soit interpellés, soit convoqués, Jean Jacques vous voyez un peu de quoi je parle… Et tout le monde connait ces personnes, c’est quatre personnes, quatre pas plus. Si on se rend compte que Jean Jacques Zé est l’ami de, l’en, du journaliste qui a été chassé du Cameroun, on le convoque. Il a fui parce qu’il n’a pas regardé l’embargo. Si on se rend compte que Bonga est l’ami euh, sur facebook, de l’espion , de l’ancien espion du gourvernement qui a quitté le Cameroun, prétextant être en exil, on te, vraiment il faut qu’on, qu’on nettoie, qu’on se, vraiment, les gens qui partagent les publications où on insulte les personnalités, des publications où on insulte le Cameroun, Monsieur le Délégué Général à la Sûreté Nationale, je dis, il y a quatre, ils sont quatre, je suis même prêt à venir vous rencontrer pour ça, quatre personnes, les quatre là, deux sont aux Etats-unis, Un est en Allemagne, un est en France. C’est eux, qui écrivent, qui insultent les personnalités, qui dénigrent le Cameroun chaque jour, on ne peut, Jean Jacques me disait tout à l’heure en off que vraiment, on regrette les gens comme les Nkoungou Edima, parce que Koungou Edima il règlait cette affaire là, si on voit que Owona a partagé la publication de l’ancien journaliste, du présumé journaliste là, Owona on te convoque, et celui dont la publication est injurieuse, c’est à, c’est-à-dire que le sujet, on te te porte plainte, pourquoi ? Pour arrêter ça. Quand j’ai lu hier ce qu’on a écrit sur mon patron, je tombais des nues, je, il y a celui qu’on appelle Ndzana Sene là, je ne le connais pas, c’est à, à l’école de journalisme, quand on nous donnait le mauvais exemple en matière de journalisme, c’est là que j’ai connu qu’il y a un certain, on n’est pas de la même époque, mais ce sont ces gens qui dénigrent le Cameroun au quotidien, et au lieu, on peut couper leur relais au Cameroun, les Matthieu Youmbi qui reprennent leurs choses là, ils doivent être interpellés, convoqués à la DGSN, pour leur demander pourquoi tu partages des choses dont on insulte les gens, ça ne peut pas continuer comme ça. Ou on est dans un Etat de droit, ou on est alors dans la Barbarie et chacun achète sa machette… »