Après le feuilleton de l’arrestation avortée du Président soudanais Omar El Béchir en Afrique du Sud, les auteurs de crimes contre l’humanité, de génocide, ou de torture… ne seront visiblement plus à l’abri d’une arrestation chaque-fois qu’ils fouleront le sol des démocraties.
À bon entendeur salut!
Le droit international reconnaît évidemment le principe de la réciprocité..Si les pays démocratiques africains comme le Sénégal, le Ghana, le Botswana, l’Afrique du Sud, ou le Kenya …confèrent une compétence universelle à leurs Justices, rien ne leur interdira demain d’arrêter tel ou tel dirigeant européen ou américain poursuivi pour crime contre l’Humanité, de génocide, ou de torture…notamment sur leurs ressortissants – comme semble le reprocher l’Espagne à l’égard de ce sécuro crate Rwandais.
Les criminels d’État camerounais sont ainsi avertis, notamment par rapport aux doubles nationaux qu’ils ont souvent séquestrés et parfois torturés dans les mouroirs de la République. Nous travaillerons au CL2P à ce qu’ils finissent bien par en répondre devant des juridictions internationales ou nationales impartiales.
C’est vraiment le minimum que nous devons à leurs victimes.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun (CL2P)