La lente dérive sécessionniste puis terroriste du mouvement de désobéissance civile d’une minorité stigmatisée.
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Les faucons du régime dictatorial de Yaoundé qui ont orchestré la stratégie du pourrissement de la crise anglophone touchent peut-être enfin à leur but: faire des populations et des leaders de la société civile anglophone -jusqu’ici séquestrés sans motif valable dans des cellules souterraines à Yaoundé – des terroristes ou des complices de terroristes.
Messieurs les sécurocrates du régime Biya, vous avez appelé et rêvé des terroristes anglophones de vos vœux, ils sont bien là désormais!
Et le Cameroun, qu’est-ce qu’il y gagnera? On peut craindre que dans cet affrontement asymétrique qui s’engage entre deux extrêmes, notre pays s’achemine inéluctablement vers un autre front d’instabilité (un de plus et peut-être un de trop) qui pourrait le mener à cette partition que nous redoutions, et que nous refusons.
C’est précisément parce que nous refusons la partition du Cameroun que nous condamnons toutes les formes de terrorismes – terrorisme d’État sur les populations civiles anglophones comme celui des mouvements sécessionnistes sur les édifices publics – et en appelons encore au dialogue national ouvert, franc et direct, au besoin sous une médiation internationale.
Joel Didier Engo, Président du CL2P