Brenda Biya, fille du dictateur camerounais: “Bonjour à tous Le Cameroun est indivisible, pourquoi écouter ceux qui veulent la destruction de ce pays? Croyez-vous que le sang qu’ils veulent faire couler c’est celui des occidentaux?”
Malheureusement Mlle Biya, le sang des camerounais qui coule et qui n’a en réalité cessé de couler depuis 1982 n’est certes pas celui des occidentaux – qui n’ont pour ainsi dire rien à voir avec (cette fois-ci) – mais bel et bien le fait des décisions non assumées de votre père et des crimes exécutés par la soldatesque sous ses ordres.
“Le diable qui boit le sang des camerounais” n’est hélas autre que votre père, aussi difficile que cela soit concevable et compréhensible pour une jeune femme de votre microcosme.
Car c’est d’abord lui, Paul Biya, Président du Cameroun depuis 35 années, le responsable principal du massacre des populations civiles anglophones (et de bien d’autres avant), en sa qualité de Commandant suprême de l’armée du Cameroun.
La décence voudrait qu’il en répondre devant les juridictions internationales compétentes, même à 85 ans!.
Je vous remercie
Joel Didier Engo, Président du CL2P
[spacer style="1"]
Cameroun – Crise anglophone – Brenda Biya, la fille du président de la République du Cameroun, se prononce: “Je suis anglophone. Je suis francophone”
La jeune femme accuse les occidentaux d’avoir suscité les troubles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pour détourner l’attention du débat autour du Franc CFA.
Brenda Biya, l’un des enfants issus du deuxième mariage du président de la République du Cameroun, Paul Biya, parle de la crise qui secoue depuis bientôt un an les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. La très connectée jeune femme s’est comme à l’accoutumée exprimée sur les réseaux sociaux le 3 Octobre 2017. Elle croit que ce sont « des occidentaux qui nous poussent à nous auto détruire ». Selon elle, la crise anglophone a été fabriquée de toutes pièces pour détourner l’attention des revendications en rapport avec l’utilité du Franc CFA. « Ils savent que nous sommes décidés à mettre un terme au CFA, pour nous embrouiller, ils créent le problème des anglophones, car l’affaire de l’abandon du CFA est sur le tapis depuis près de trois ans, comme beaucoup de Camerounais ont commencé à ouvrir les yeux sur cette histoire, ils créent une diversion, et nous, ne voyant pas ça venir, on embrasse cette histoire et les troubles commencent. Parce que nous nous laissons tromper », écrit la fille de Paul Biya qui pense que « le problème des anglophones peut se résoudre de manière calme, sans violence ».
Ci-dessous et en intégralité le message posté par Brenda Biya le 3 octobre 2017:
“Bonjour à tous Le Cameroun est indivisible, pourquoi écouter ceux qui veulent la destruction de ce pays ? Croyez-vous que le sang qu’ils veulent faire couler c’est celui des occidentaux ? Non, c’est celui de ton frère, ta sœur, ton fils, ta fille, ta mère, ton père, ta tante, ton oncle, ton cousin, ta cousine, ton grand-père, ta grand-mère ! Ça ne sera pas celui des occidentaux qui nous poussent à nous auto détruire. Regardez ce qui ce passe en Libye, les libyens qui meurent là ne sont pas des Français, mais les libyens. Tout ce qu’ils veulent c’est nous monter les uns comme les autres pour continuer à nous contrôler. Ne soyons pas bêtes comme ils le pensent, bien au contraire…. Ils savent que nous sommes décidés à mettre un terme au CFA, pour nous embrouiller, ils créent le problème des anglophones, car l’affaire de l’abandon du CFA est sur le tapis depuis près de trois ans, comme beaucoup de Camerounais ont commencé à ouvrir les yeux sur cette histoire, ils créent une diversion, et nous, ne voyant pas ça venir, on embrasse cette histoire et les troubles commencent. Parce que nous nous laissons tromper. Le problème des anglophones peut se résoudre de manière calme, sans violence, est-ce que la violence peut amener la paix dans un pays ? Regardons autour de nous, tous les pays qui ont connu la guerre, ne vous diront jamais que cela résoudra un problème bien au contraire. Alors à vous mes frères et soeurs Camerounais, on connaît la date de départ de la guerre mais jamais la date de fin. Ne laissons pas la possibilité au diable de boire le sang des camerounais qu’il cherche à boire depuis des décennies, nous sommes tous Camerounais.
JE SUIS ANGLOPHONE, JE SUIS FRANCOPHONE”
Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net