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Le Forum de la Diaspora camerounaise s’est achevé le dimanche 15 octobre 2017 à Paris en France. Organisé sur le thème: «Stratégies et organisation de la diaspora camerounaise pour une contribution durable au changement socio-politique au Cameroun», l’événement débuté deux jours plus tôt a connu la participation de plusieurs figures qui militent pour le changement au Cameroun à l’instar du père Ludovic Lado (prêtre jésuite), Christopher Fomunyoh, Abel Elimbi Lobe, Enoh Meyomesse, Me Felix Agbor Balla, Cabral Libii…
Parmi les principales résolutions issues de ces assises, les participants appellent au limogeage du Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement Issa Tchiroma et du gouverneur de la Région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai. Ces deux personnalités du régime Biya sont accusées de “haine et appel au génocide contre les anglophones“.
Les forumistes demandent par ailleurs à ce qu’il ne soit organisé aucune élection au Cameroun avant d’avoir trouvé une solution nationale et globale à la crise anglophone. Ils demandent la convocation en urgence et dans l’immédiat d’un dialogue national qui sera “inconditionnel et inclusif”. Ils appellent aussi à une manifestation générale dans la diaspora le 21 octobre 2017 en vue de soutenir le combat mené par les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Un forum de la diaspora camerounaise dans le respect du pluralisme des opinions
Je vois déjà circuler ici ou là de véritable procès pour antipatriotisme contre ce forum au motif que des partisans sécessionnistes anglophones (minoritaires) ont pu y prendre part et s’y exprimer en toute liberté.
Mesdames et Messieurs, il s’agit simplement du respect du pluralisme des opinions dans un forum qui s’est tenu du 13 au 15 octobre dans un pays démocratique (La France), avec comme objectif de renouer le dialogue avec tous les Camerounais.
J’ai pu y participer à une plénière portant sur l’alternance et l’alternative au Cameroun, puis à un atelier portant sur les conditions pour y parvenir; et j’ai particulièrement apprécié que toutes les opinions puissent ainsi s’exprimer dans le respect mutuel, sans éclats de voix, convergeant toutes vers l’urgence d’un dialogue national et d’un changement de régime ou système politique au Cameroun.
Jamais il n’a été question de partition du Cameroun, y compris de la part des extrémistes anglophones venus d’abord s’enquérir du sort des populations de leurs régions respectives soumises à une répression sauvage, sanglante, et aveugle.
Le communiqué final éclaire mieux sur la position générale.
Évitons les procès pour anti-patriotisme contre ceux d’entre-nous qui ont eu courage de réfléchir ensemble sur un avenir commun, au moment où d’autres ont été (comme toujours aux abonnés absents, préférant parfois les beuveries collectives à l’Ambassade du Cameroun autour d’associations tribales.
Joël Didier Engo, Président du CL2P