Nous encourageons vivement le Président Biya à se rendre – comme il est annoncé – à Bamenda en décembre prochain. Il pourra compter sur notre soutien, précisément parce cette démarche d’apaisement aurait dû être menée depuis des mois.
Mais que de temps et de vies perdus, Monsieur Le Président!
Juste pouvons-nous espérer que cette visite sonne enfin le retour définitif de la paix civile dans les deux régions anglophones, grâce notamment à la mise en place d’un véritable processus de dialogue inclusif.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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Crise anglophone: Paul Biya en visite à Bamenda en décembre prochain ?
Le 17 novembre dernier, Paul Biya a salué la mémoire de quatre militaires camerounais tués au cours des récentes attaques armées des militants sécessionnistes présumés dans les régions anglophones du Cameroun. Au cours de cette cérémonie en hommage à ces valeureux soldats, le président de la République a fait part de sa tristesse et par ricochet, a déploré le meurtre barbare de ces militaires.
Il semble donc qu’au final, la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ne laisserait pas indifférent le chef des Armées. Aussi, certaines indiscrétions font état d’un déplacement de Paul Biya pour la ville de Bamenda courant le mois de décembre prochain, peut-on lire dans le bihebdomadaire Repères du lundi 20 novembre 2017. Au cours de cette visite, Paul Biya entend apporter un message d’apaisement aux populations et devrait au cours de diverses audiences, écouter les forces vives dans la perspective d’un dialogue large.
Une initiative qui semble faire échos favorable au sein du Gouvernement, suite à l’échec enregistré par les multiples missions détachées sur le terrain pour essayer d’assoir un dialogue devant aboutir au retour définitif au came dans ces parties du pays. « Le président doit descendre dans les régions anglophones pour s’enquérir lui-même de la situation réelle sur le terrain », commente un membre du Gouvernement.
Quoi qu’il en soit, le journal rapporte que les services de sécurité de la présidence de la République s’activent depuis plusieurs semaines déjà. Dans le coup, la garde présidentielle, la Division de la Sécurité Présidentielle (DSP) effectuent des missions avancées, en même temps que le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) et bien évidemment la gendarmerie, apprend-on.
Il faut dire que il y a un an, des voix s’étaient élevées pour appeler le président de la République à aller à la rencontre de ses compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest, mais en vain. Le chef de l’État aurait-il changé d’avis?
Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net