Dzelafen Delphine Kinyuy, une dame de 31 ans, résidant à Kumba, est disparue depuis le 1er octobre 2017.
L’armée est allée chez elle à la recherche de son mari Njilah Jones. À la suite de son absence, sa femme a été arrêtée, et l’armée a dit qu’elle ne serait libérée qu’après que son mari se soit présenté.
Delphine a pu appeler sa famille le 2 octobre 2017 mais depuis lors, aucun signe de sa vie et aucun lieu de détention connu.
Sa famille s’est rendue dans toutes les prisons de la prison centrale de Kumba, à la prison centrale de Buea, au SED Yaoundé et à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, toujours sans aucun signe d’elle.
Avec des histoires de plusieurs personnes tuées et disparues, sa famille et ses amis sont de plus en plus inquiets, dans la détresse et dans la douleur.
Le gouvernement DOIT fournir des informations sur son lieu et pourquoi elle a été arrêtée, de même pour toutes les personnes portées disparues.
Elle est l’une des nombreuses personnes portées disparues depuis le massacre du 1er octobre.
Il est temps pour nous de compiler une liste de noms de tous les disparus après les violences militaires du 22 septembre et du 1er octobre.
Si vous avez des informations sur une personne disparue à la suite de la répression militaire, veuillez envoyer ces détails par courriel avec tous les faits et les détails d’identification.
Email: admin@chrda.org
—Agbor Nkongho
Fondateur et Président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique.