En ce jour où le Cameroun célèbre la fête nationale de la Jeunesse, que sont devenus ces étudiantes et étudiants grévistes anglophones, raflés dans les cités universitaires, roulés dans la boue et les rigoles, transportés vers des destinations inconnues, pour certains toujours portés disparus ou simplement tués par la soldatesque du régime de Yaoundé?
Nous ne cesserons pas – tous les 11 février – d’interpeller les autorités camerounaises sur ces crimes perpétrés au nom de la lutte contre la sécession anglophone, assimilée au terrorisme, et qui mériteraient que les auteurs soient identifiés, poursuivis, et condamnés devant les juridictions nationales ou internationales.
Nous ne pouvons pas nous résigner à l’idée que la répression voire l’éradication de la contestation civile anglophone justifie toutes les violations des droits de l’Homme, dont les tortures systématiques, les massacres de masses, et les disparitions forcées notamment de jeunes étudiantes et étudiants.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques