ARRESTATION PROCHAINE DE DAVID NKOTTO EMANE ( ?) : FICHEZ LE CAMP AUX GENS, BANDE DE CRIMINELS !
Franchement que ces voyous, criminels et buveurs de sang qui ont asséché et appauvri le Cameroun, abruti et imbécilisé le peuple camerounais depuis le 6 novembre 1982 qu’ils sont arrivés au pouvoir par accident daignent nous coller la paix. Pour une fois. Mais attendez, pour qui nous prennent-ils ? Pour des moutons ? Pour des nouveau-nés qui viennent à peine de tenir leurs biberons ? Aujourd’hui, ils donnent des ordres aux policiers et gendarmes de balancer des documents sur les réseaux sociaux portant interdiction de sortie du territoire à David Nkotto Emane. Aujourd’hui, ils estiment que Nkotto Emane a volé de l’argent à la Cameroon Telecommunications (Camtel). Mon œil !
Donc depuis plus de 10 ans qu’il s’y trouve, c’est maintenant qu’ils s’en rendent compte ? Donc c’est aujourd’hui que ces voyous, buveurs de sang, criminels et voleurs savent ce que le vol, le détournement de fonds publics veulent dire ? Un voleur qui crie ô voleur mérite t-il d’être pris au sérieux ? De Nkotto Emane, franchement, je m’en tape. De son sort, je m’en fiche comme de ma première paire de chaussette. Car je suis l’une des victimes de son mis management à la tête de Camtel. Abonné Camtel pour la fourniture de la connexion Internet, j’ai dû déchanter pour jeter mon dévolu sur un autre opérateur au regard de la piètre qualité du service de ce côté.
Aujourd’hui, Nkotto Emane est un détourneur de fonds. Soit. Mais cet argent qu’il détournait, il le partageait avec des personnes oui ou non ? Mais d’elles, on n’en parle pas parce qu’elles sont de la famille royale, n’est-ce pas ? Hier Nkotto Emane était un excellent manager parce qu’il était au service de la pègre qui gouverne ce pays. Aujourd’hui, il est l’homme à abattre parce qu’il a demandé à leurs amis d’Orange Cameroun de payer une facture à Camtel, bousculant ainsi leurs intérêts mafieux, c’est ça ? Aujourd’hui, il a détourné les fonds parce que témoin gênant de certaines magouilles dont il a été lui-même acteur (quoique passif car il n’est pas exclu qu’il agissait sur instructions) ?
Ok. Du détournement de deniers publics, parlons-en. L’argent avec lequel a été construit le palais présidentiel, le camp de la GP de Mvoméka’a (village de Paul Biya), la Ferme du Sud sort d’où ? Qui se cache derrière les Plantations du Haut Penja ? Qui a des intérêts derrière la société Glencor à la Sonara ? qui gère l’argent du pétrole et de la bauxite ? Le magasin Chic Design a été lancé récemment à Bastos avec quel argent ? Qui est derrière Nexxtel, Actis (de la société d’Electricité Eneo) ? Qui sont ceux qui tirent et ont tiré de gros bénéfices de la dette extérieure via la Caisse autonome d’amortissement ? Qui a volé des centaines de milliards de F CFA au MINEPAT (ministère de l’Economie) à partir de la ligne budgétaire 94 ?
Pourquoi Laurent Esso (tout puissant ministre de la Justice) qui se sert de son torchon appelé Tribunal Criminel Spécial-machin pour « terroriser » ceux qui mettent à mal ses intérêts mafieux ne demande pas à son ami Lazare Atou de reverser au Trésor public les loyers qu’il perçoit indûment de l’immeuble Shell à Yaoundé ? Et de rigolos, tristes personnages devant l’Eternel osent parle de justice indépendante et impartiale, de procès équitable, de TCS, de poursuites judiciaires, bref de tous ces concepts dont seul un véritable Etat de droit s’accommoderait. Bon Dieu ! C’est à se demander si ces gens se regardent dans un miroir quand ils parlent de justice.
De grâce, que ces personnages arrêtent de se foutre de la gueule du peuple camerounais. Qu’ils arrêtent cette comédie indigeste et ubuesque. Que les Camerounais restent indifférents à ce triste spectacle qui se déroule sous leurs yeux. Car contrairement à ce qu’on veut leur faire croire, jeter quelques boucs-émissaires de la pègre régnante dans la gueule du judiciaire ne changera en rien la misère qui les ronge depuis 35 ans. Après la célébration, l’accueil en triomphe de l’arrestation de Nkotto Emane, d’Atangana Kouna ou de Max Ayina, ils feront à nouveau face aux dures réalités du quotidien que la gestion chaotique de Paul Biya et de son clan villageois leur a imposé. Et le cycle recommencera à chaque interpellation de ministre ou de Dg de société publique. A moins que comme en Tunisie, en Egypte ou au Burkina Faso, le peuple décide de se débarrasser de ces indésirables.
Par Michel Biem Tong, journaliste à hurinews.com