Désormais au Cameroun la réussite est interdite. Tout succès engendre automatiquement un procès. La rumeur, la médiocratie et la médiocrité sont les valeurs les mieux partargées.la rancœur du succès est la plus dangereuse pathologie chez les camerounais de toute les couches sociales. Vraiment dommage ! Le bon sens, le bien et la raison sont des standards dépassés. La haine du succès d’autrui est une gangrène qui prend des proportions.
Les pauvres victimes se comptent par centaine et même par milliers. Les plus récentes sont connues de tous. Jean Bruno TAGNE, brillant journaliste, sans doute l’un des plus talentueux de sa génération au cœur d’un scandale de filouterie après la publication de son second ouvrage sur les lions indomptable intitulé : La Tragédie des Lions Indomptables
Stanley Enow et Dignastie le tigre au cœur d’un scandale de meurtre. Sans oublier Lady ponce et Mani Bella indexé il y a quelques mois seulement de trafique d’organe humain.
Vraiment du n’importe quoi ! Ceci n’est qu’un exemple pris parmi les artistes. La chaine se poursuit chez les étudiants, les hommes d’états et même les acteurs de la société civile.
La rumeur est plus courue que l’information. Les héros sont transformés en zéro et quelques zéro en héros. L’ailleurs est meilleur, l’ici est le pire. L’échec du groupe est le souhait de l’individu. Les camerounais préfèrent désormais le superflu à l’essentiel, la médiocrité à l’excellence. Or il y a des règles élémentaires sur cette planète et elles sont incontournables. Quelque soit ce que vous voulez, les bosseurs sont les meilleurs et les meilleurs, les bosseurs.
Tout se passe comme si les camerounais étaient hostiles au succès de l’autre. Derrière chaque succès se forge désormais une rumeur.la néantisation du bien, du progrès et de la réussite sont désormais des valeurs propres a plusieurs camerounais.
© Correspondance de: Franck Kemayou Njekoua, Camer.be