The CL2P, Crepuscular and Desensitized Politics in Cameroon
There’s an old saying that if you put a frog in a pot of water and gradually increase the temperature one degree at a time, the frog won’t notice or hop out before it is cooked.
Scientists say this isn’t really true for frogs, but it may well be true, at least intellectually, for people. Indeed, the politics of desensitization is to make a person less likely to feel shock or distress at scenes of cruelty, violence, or suffering by overexposure to such images. They help explain how people can not only participate in dreadful things but also stand by quietly and live fairly ordinary days in the midst of terrible conditions. They offer lessons for people who now live with genuine horrors, and also for those to whom horrors may never come but who live in nations where democratic practices and norms are under severe pressure.
As the CL2P notices an increased and doomed process of « rwandisation » being accelerated … Let’s avoid this planned genocide apotheosis of an end of dictatorship!
More and more, we are listening to these fanatical tribalist theses with a Bamiphobe connotation developed with impunity on the local television sets by ethno-fascist academics claiming Paul Biya’s 30-year regime, to think that the situation could – if ‘we are not careful – become hopelessly irreversible. Thus, the naturalization of a discourse where legitimate voices of dissent are represented as sources of risk and deviance. This is where the media become a space to frame and to sale repressive policies.
Both the generalized chaos has been methodically theorized, planned and is now being executed by those who cannot and will not consider another peaceful alternative to the end of Paul Biya’s regime.
We hope strongly that their apocalyptic project does not prosper and especially does not come true. So that this country despite regional or even tribal antagonisms, survive this multifaceted crisis which is primarily a crisis of end of a dictatorial power of extreme burdensome longevity and brutality.
Thus, the CL2P advocates turning the tide of information in Cameroon.
While state sponsored terrorism has a profound effect upon a society from a physical, monetary, and economic perspective; it is the psychological perspective that numbs and desensitizes a society. Thus, the Biya’s regime and its ideologues are making great strides towards winning the battle of the mind through tactics not unlike those of the Hutu’s supremacist: jailing political dissidents, attacking freedom of speech, treating critics as “cockroaches” and enemies of the state, and obliterating checks and balances.
For our psychological wellbeing, however, we need to understand that we are not helpless victims, rather we are powerful and we will not be defeated by these cowardly acts of terrorism because we are the power. Otherwise, we will fall into the trap of voluntary servitude giving up our power for what we think is “reality.” Therefore, when states are no longer capable to wean themselves off war and terror, the civil society must intervene. Thus, we might be individually weak but together we are powerful. Thus, we must organize and structures, such as the CL2P, can provide a mechanical apparatus for this kind of civil association that provides balance to other forms of tyrannical power and preventing evil and others forms of abuses to keep happening with impunity. Thus, The CL2P provides an administrative fragmentation of power that helps ordinary Cameroonians to recognize the power of checks and balances.
The Commitee For The Release of Political Prisoners (CL2P)
https://www.facebook.com/michel.biemtong/videos/1679389562156914/
https://www.facebook.com/michel.biemtong/videos/1679389562156914/
Il y a un vieux dicton qui dit que si vous mettez une grenouille dans une casserole d’eau et augmentez graduellement la température d’un degré à la fois, la grenouille ne remarquera pas ou ne sautera pas hors de la casserole avant qu’elle soit cuite.
Les scientifiques disent que ce n’est pas tout à fait vrai pour les grenouilles, mais cela pourrait bien l’être le cas, au moins intellectuellement, pour les humains. En effet, la politique de désensibilisation consiste à rendre une personne moins susceptible de se sentir choquée ou angoissée par des scènes de cruauté, de violence, ou de souffrance par une surexposition à de telles images. Ce genre de politique dystopique explique comment les gens peuvent non seulement participer à des choses épouvantables mais aussi se résigner à la terreur, et même vivre des jours assez ordinaires au milieu de ces horreurs.
Le CL2P veille à sensibiliser les personnes qui endurent maintenant de vraies horreurs, mais aussi celles à qui ces conditions terribles ne se manifesteront peut-être jamais, et qui vivent dans des pays où les pratiques et les normes démocratiques sont soumises à de fortes pressions.
C’est dans ce cadre le CL2P alerte que, un pays comme le Cameroun, est en voie de « rwandisation » accélérée…Évitons-lui ce génocide planifiée en apothéose d’une fin de dictature!
Il nous arrive en effet de plus en plus, en écoutant notamment les thèses tribalistes à connotation bamiphobe développées impunément sur les plateaux de télévision locale par des universitaires fanatiques et ethno-fascistes se réclamant du régime trentenaire de Paul Biya, de penser que la situation pourrait – si l’on n’y prend garde – devenir désespérément irreversible. Avec notamment la «naturalisation» d’un discours où les voix légitimes de la dissidence sont représentées comme des sources de risque et de déviance. C’est là que les médias deviennent un espace nuisible pour encadrer et vendre des politiques répressives.
Il nous arrive en effet de plus en plus, en écoutant notamment les thèses tribalistes à connotation bamiphobe développées impunément sur les plateaux de télévision locale par des universitaires fanatiques et ethno-fascistes se réclamant du régime trentenaire de Paul Biya, de penser que la situation pourrait – si l’on n’y prend garde – devenir désespérément irreversible. Avec notamment la «naturalisation» d’un discours où les voix légitimes de la dissidence sont représentées comme des sources de risque et de déviance. C’est là que les médias deviennent un espace nuisible pour encadrer et vendre des politiques répressives.
Vivement que leur projet apocalyptique ne prospère pas et surtout ne se réalise pas au Cameroun. Afin que ce pays malgré les antagonismes régionaux voire tribaux, survive à cette crise multiforme qui est d’abord une crise de fin d’un pouvoir dictatorial d’une extrême longévité et brutalité.
Tant le chaos généralisé aura été méthodiquement théorisé, planifié et est désormais exécuté par ceux-là mêmes qui ne peuvent et ne veulent pas envisager une autre alternative pacifique à la fin du régime de Paul Biya.
Aussi, le CL2P préconise de renverser l’approche de l’information au Cameroun.
Car alors que le terrorisme parrainé par l’État a un effet profond sur une société d’un point de vue physique, monétaire, et économique; c’est la perspective psychologique qui engourdit et désensibilise une société. Ainsi, le régime Biya et ses idéologues font de grands progrès pour gagner la bataille de l’esprit par des tactiques qui ne sont pas sans rappeler celles du suprématisme Hutu: emprisonner les dissidents politiques, attaquer la liberté d’expression, traiter les critiques comme des «cancrelats» ennemis de l’État, et supprimer tous les contre-pouvoirs(malgré la belle façade constitutionnelle).
Pour notre bien-être psychologique, cependant, nous devons comprendre que nous ne sommes pas des victimes sans défense, mais que nous sommes puissants, et que nous ne serons pas vaincus par ces actes lâches de terrorisme idéologique parce que nous sommes le pouvoir.
Sinon, nous tomberons dans le piège de la servitude volontaire, abandonnant notre pouvoir pour ce que nous pensons être la «réalité». Par conséquent, lorsque les États ne sont plus capables de se dégager de la guerre et de la terreur, la société civile doit intervenir. Ainsi, nous pourrions être individuellement faibles mais ensemble nous sommes puissants. Ainsi, nous devons nous organiser et des structures, telles que le CL2P, peuvent fournir un appareil mécanique pour ce type d’association civile qui équilibre les autres formes de pouvoir tyrannique, et empêchent le mal et d’autres formes d’abus de se poursuivre impunément. Ainsi, le CL2P fournit une fragmentation administrative du pouvoir qui aide les Camerounais ordinaires à reconnaître puis à intégrer la puissance infinie de la séparation des pouvoirs.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)