Nationalism and the “New Thought” Leadership in Cameroon
‘The deterioration of the intelligentsia,’ Arthur Koestler wrote, ‘is as much a symptom of disease as the corruption of the ruling class or the sleeping sickness of the proletariat. They are symptoms of the same fundamental process.’ One clear sign of intellectual infirmity is the desperation with which our so-called intelligentsia are foraging for ideas and inspiration on the failed ideology and methodology of Hutu Supremacist.
In this free for all, new “thought leaders” are rising from all the corners of the republic like rats, particularly, the Cameroon, Television des Mille Collines (VISION 4), where these new “thought leaders, are turning the media into an industrial factory to distribute conspiracy theories every day.
Indeed, the most objectionable thing about Milles Collines TV is the cynical way they discard the veil that conceals the scramble for power and wealth among the Cameroonian is traditional ruling classes. Therefore, the official mendacity concerning illegal wars and assaults on civil liberties in Cameroon that have rendered ordinary Cameroonians skeptical about Biya’s so called “Appeased democracy.”
As an anti-totalitarian human right organization, the CL2P is relentless in fighting all forms of ethno-fascism to develop forms of inclusive nationalism. The CL2P is against a state-sponsored nationalism that hide behind a culture of hate and an antiquated cult of worship for the state and the government.
Thus, what is of utmost concern in the so-called “nationalism” debate is what Chimamanda Ngozi Adichie calls “the danger of a single story”, or the danger of understanding an idea only from one perspective. If we restrict our understanding of nationalism, we ignore the multiplicity of views that exist. Nazism and fascism were both ugly manifestations of nationalism. They were irrational and excessive. In contrast, figures such as Martin Luther King, Nelson Mandela and Gandhi developed forms of nationalism, which was anti-colonial and sought to be all-inclusive which means not based on tribes, races or religion.
Therefore, how a diversity of origin, experiences and viewpoints are important to sustain a democratic society where free speech is responded by free speech and not some kind of repressive vigilantism and a regime based on logics of violence and continuous purges. Consequently, how a new judicial practice is necessary to create a free and democratic human being that regulate society through rationality and a proper and methodological production of regime of truth.
This judicial practice must rupture a legal universe based on “le fait du prince.” A walking anachronism and an oppressive legal practice by a vicious regime based on intimidation, in this most recent case, in the form of a family lawsuit by Dictator Paul Biya over presidential candidate Akeré Muna.
Mr. Akere Muna discovers all the monstrosity of the old man, of whom, he still recently, glorified, when some of us called him mistrustful.
Here is the real face and one of the many keys of this monster who had known how to use legal despotism, in the name of the defense of the interests of the State of Cameroon, to eliminate the dreaded Marafa Hamidou Yaya from the political scene, and especially from this race to the presidency of the republic in Cameroon.
Perhaps Mr. Akéré Muna would have thought he was just a mere bystander and, therefore, inoculated enough against legal despotism to declare himself a candidate for the presidency of the republic, and to have the naivety to think that the justice instrumentalized six (06) years ago against MM. Mafara Hamidou Yaya and Yves Michel Fotso – in the case of the presidential plane – could never act in the same way against him,
We cannot, by humanity, wish him that. But the tyrant Paul Biya uses all the tensions and disagreements, including intimate and family, to literally crush his prey.
Not only do we show our full solidarity to Mr. Akeré Muna in this ordeal, but we also assure him of the support of the CL2P in this judicial intimidation maneuver, which aims to discredit his presidential candidacy, then force him to give up.
We call on Democrats all over the world to join this fight for the respect of the pluralism of candidatures for the next presidential election in Cameroon.
The Commitee For The Release of Political Prisoners (CL2P)
Version française
Le Nationalisme et la « Nouvelle Pensée » au Cameroun
«La détérioration de l’intelligentsia, écrivait Arthur Koestler, est autant un symptôme de maladie que la corruption de la classe dirigeante ou la maladie du sommeil du prolétariat. Ce sont des symptômes du même processus fondamental.» Un signe clair d’infirmité intellectuelle est le désespoir avec lequel notre soi-disant intelligentsia cherche des idées et des inspirations sur l’idéologie et la méthodologie ratées du suprématisme Hutu.
Dans cette cour du roi Petaud, de nouveaux « leaders d’opinion » surgissent de tous les coins de la république comme des rats, en particulier, le Cameroun et sa Télévision des Mille Collines (VISION 4), où ces nouveaux « leaders d’opinion » transforment les médias en usine industrielle de distribution des théories conspirationnistes tous les jours.
En effet, la chose la plus répréhensible à propos de la Télévision des Milles Collines (VISION4) est la façon cynique dont ils se défont du voile qui cache l’avidité du pouvoir et de la prédation au sein des classes dirigeantes camerounaises. Notamment le mensonge officiel à propos des guerres illégales et des agressions sur les libertés civiles au Cameroun, qui ont fini par rendre sceptiques les Camerounais ordinaires sur la soi-disant «démocratie apaisée » de Paul Biya.
En tant qu’organisation anti-totalitaire des droits de l’homme, le CL2P lutte sans relâche contre toutes les formes d’ethno-fascisme pour développer des formes de nationalisme inclusif. Le CL2P est contre un nationalisme sponsorisé par l’État qui se cache derrière une culture de la haine et un culte archaïque de la personnalisation à outrance de la Présidence et du gouvernement.
Aussi, ce qui est aujourd’hui le plus préoccupant dans le débat dit du « nationalisme », c’est ce que Chimamanda Ngozi Adichie appelle «le danger d’une histoire unique», ou le danger de ne comprendre une idée que d’un seul point de vue. Si nous limitons notre compréhension du nationalisme, nous ignorons la multiplicité des points de vue qui existent. Le nazisme et le fascisme étaient bien les deux laides manifestations du nationalisme. Ils étaient irrationnels et excessifs.
En revanche, des personnalités telles que Martin Luther King, Nelson Mandela et Gandhi ont développé des formes de nationalisme, qui étaient anti-coloniales et cherchaient à être inclusives, ce qui signifie qu’elles ne reposaient pas sur des tribus, des races, ou des religions. Par conséquent, nous devons réfléchir à comment une diversité d’origines, d’expériences et de points de vue est-elle importante pour soutenir une société démocratique, où la liberté d’expression est assurée par la liberté de parole et non par un certain vigilantisme répressif et un régime basé sur des logiques de violence et de purges continues? Mais aussi comment une nouvelle pratique judiciaire est nécessaire pour créer un être humain libre et démocratique qui régule la société par la rationalité et une production propre et méthodologique du règne de la vérité?
Cette pratique judiciaire doit impérativement rompre avec un univers juridique basé sur le «fait du prince» : Un anachronisme ambulant et une pratique juridique oppressive pratiqué par un régime vicieux basé sur l’intimidation.
Sa récente manifestation se présente sous la forme d’un procès familial instrumentalisé indiscutablement par le dictateur Paul Biya contre le candidat à la présidence Akeré Muna (celèbre avocat), qui se découvre être l’objet des pratiques d’intimidation d »un despote qu’il a pourtant conseillé et défendu au nom des «intérêts du Cameroun» dans l’affaire fallacieuse de l’achat infructueux d’un avion présidentiel. Me Akere Muna découvre à ses dépens toute la monstruosité du vieil homme dont il vouait encore il y a peu une estime démesurée teintée de glorification, quand certains d’entre-nous l’appelions à plus de méfiance.
En effet voilà le vrai visage et une des multiples touches de ce monstre qui avait su l’utiliser, au nom de la défense des intérêts de l’État du Cameroun, pour éliminer le redouté Marafa Hamidou Yaya de la scène politique, et particulièrement de la course à la présidence de la république dans ce pays.
Peut-être M. Akéré Muna se serait-il cru mieux protégé, notamment pour se déclarer candidat à la présidence de la république, et avoir la naïveté de penser que la justice instrumentalisée il y a six (06) ans contre MM. Mafara Hamidou Yaya et Yves Michel Fotso – dans l’affaire dite de l’avion présidentielle – ne pouvait jamais agir de la même manière contre lui.
Nous ne saurions par humanité le lui souhaiter. Mais le tyran Paul Biya use de toutes les tensions et mésententes, y compris intimes et familiales, pour broyer littéralement ses proies.
Non seulement nous témoignons toute notre solidarité à Me Akeré Muna dans cette épreuve. Mais nous lui assurons également du soutien du CL2P dans cette manœuvre d’intimidation judiciaire, qui vise à discrédite sa candidature présidentielle, puis l’obliger à renoncer.
Nous appelons les démocrates du monde entier à rejoindre ce combat en faveur du respect du pluralisme des candidatures à la prochaine élection présidentielle au Cameroun.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)