Occult Politics, Sorcery, Gossips and the Politics of Detestable Objects
The ideologue of the Biya’s regime, led by Eric Mathias Owona Nguini, new tactic is to turn competent and respectable political candidates such as, Maurice Kamto, into “abnormal politician.” In the process, putting himself into position to define what the norm is.
In his recent post on Facebook titled “SPECIAL LINKS OF THE MANAGEMENT OF THE MRC WITH SOME BARONS OF G 11: THE POLITICO-INITIATICAL CONNECTIONS. “ he goes on to define Maurice Kamto as a creature of both Jean-Marie Atangana Mebara and Hamidou Marafa Yaya contradicting his earlier publication that the MRC was indeed a tribalist political parties. More, how all these people are supposedly tied un in masonic and “alternative sexual lifestyle.” In fact, using magical practices to achieve political ends.
The utilization of language of sorcery by the like of Owona Nguini to explain politics in Cameroon and divide the country between “Biya’s creatures” and “creatures of evil.” So, if you are not a “Biya’s creature,” and you have managed to achieve a respectable level of success, you must be practicing sorcery. Anything that disrupt the “accepted hierarchy” with Owona Nguini’s famous political diarchy at the top for life and to rule even after death, is, indeed, suspect. This form of “diarchy” is in fact the privatization of the state within a family.
This label of “suspicious” is another way for the like of Owona Nguini to continue to assert direct control over ordinary Cameroonians and remind them that their personal good fortune happened as someone else’s expenses. These forms of gossip, consequently, is the uses of conspiracy theory to exercise political control and explain social inequalities to the unfair manipulation of witch craft and not the government failures since 1982.
Thus, gossips become another tool for state propaganda and control explaining governmental failure to “invisible” forces such as the “G-11, La’akam, Essigan, Free-masons and alternative forms of sexuality where homosexuality is criminalized.”
Consequently, people who do not pay allegiance to the government are turned into detestable objects. People who deny Christ and obedience to the higher powers which is the president. Thus, the main reason these people are cursed is because they are or have been used in idolatry which is an abomination to God and the President.
In sum, it is important to understand this occult economy supported by the like of Owona Nguini as naked and brutal politics in a form. What folks like that hate the most is to actually address the president’s record which is actually inexistent. In this case, it is important to talk about “invisible forces” rather than the president’s inexistent projects and therefore continue to put asleep a population already asleep.
The Commitee For The Release of Political Prisoners-(CL2P)
Version française
La politique occulte, La sorcellerie, Les potins et La désignation des candidats à détester
L’idéologue du régime Biya, Éric Mathias Owona Nguini, a comme nouvelle tactique de transformer des candidats présidentiels compétents, crédibles, et respectables tels que Maurice Kamto, en «politicien anormal». Et par ce processus, se mettre en position de définir voire de dicter quelle est ou devrait être la norme.
Dans un récent post sur Facebook intitulé « LIENS SPÉCIAUX DE LA DIRECTION DU MRC AVEC CERTAINS BARONS DE G 11: LES CONNEXIONS POLITICO-INITIATIQUES. » il en vient ainsi à définir Maurice Kamto comme une créature de Jean-Marie Atangana Mebara et Marafa Hamidou Yaya; en flagrante contradiction avec ses précédentes élucubrations qui présentaient le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) comme un parti politique tribaliste. Ensuite, il continue en arguant comment tous ces gens sont soi-disant liés dans des sectes d’obédience maçonnique et auraient un «style de vie sexuel alternatif». En résumé, ils auraient recours à des pratiques magiques pour atteindre des fins politiques.
Il s’agit ici d’une utilisation du langage de la sorcellerie par Owona Nguini pour expliquer la politique au Cameroun et diviser le pays entre les (bonnes) « créatures de Biya » et les « créatures du mal ». Aussi, si vous n’êtes pas une « créature de Biya », et que vous avez quand même réussi à atteindre un niveau de succès respectable, vous devez forcément pratiquer la sorcellerie. En effet tout ce qui perturbe la «hiérarchie acceptée et naturalisée» avec la fameuse diarchie politique d’Owona Nguini au sommet du pouvoir à vie et choisie par Dieu pour régner sur le Cameroun même après la mort est automatiqueement suspect. Cette forme de «diarchie» participe en fait à la privatisation de l’État au sein d’une famille, d’un clan, d’une tribu, et plus largement d’un seul parti politique.
Cette étiquette de «suspect» est une autre façon pour Owona Nguini de continuer à exercer un contrôle direct sur les Camerounais ordinaires, et de leur rappeler que leur bonne fortune personnelle dépend uniquement du régime Biya. Ces formes singulières de ragots sont surtout basées sur les utilisations de la théorie du complot pour exercer un contrôle politique, en expliquant la persistance des inégalités sociales par la manipulation injuste de la sorcellerie, et non par les échecs répètés du régime en place au Cameroun depuis 1982.
Ainsi, les commérages deviennent un autre outil de propagande et de contrôle de l’État pour justifier l’échec gouvernemental par des forces « invisibles» comme le « G-11, le La’akam, Essigan, la Franc-maçonnerie, ou le style de vie sexuel dit alternatif qui criminalise en filigrane toute forme de sexualité non-hétérosexuelle.».
Par conséquent, les gens qui ne prêtent pas allégeance au gouvernement sont ipso-facto transformés en êtres détestables. C’est-à-dire, des personnes qui nient le Christ et l’obéissance aux puissances supérieures incarnées par le président octogénaire Paul Biya. Ainsi, la raison principale pour laquelle ces gens sont punissables donc maudits tiendrait au fait qu’ils sont ou ont été utilisés dans l’idolâtrie notamment par leurs partisans, ce qui constitue une abomination face à un président déifié qui est blanc comme neige.
En somme, il est important de comprendre cette rhétorique occulte soutenue par les semblables d’Owona Nguini comme l’objet d’une politique brutale et souvent meurtrière. Ce que des personnages comme Owona Nguini haïssent le plus, c’est de faire (ou que d’autres fassent) le bilan d’un président autocrate au pouvoir depuis 1982. Ils n’en veulent pas. En lieu et place, ils tiennent à ce que l’opinion publique parle des supposées «forces invisibles», plutôt qu’elle réalise ou prenne enfin conscience de l’inexistence des réalisations du président.
Il faut donc absolument et par tous les moyens endormir encore plus une population déjà endormie.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)