La coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun annonce que l’institution veut appliquer le principe du «droit devant».
Le 22 juin 2018 Allegra Del Pilar Baiochi a adressé une correspondance au gouvernement, dont l’objet porte sur les évènements relatifs à la crise anglophone. La coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun n’a pas manqué tout d’abord de féliciter le gouvernement pour le Plan d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des victimes de la crise anglophone initié par le Chef d’Etat. «Ce Plan confirme la reconnaissance de la situation humanitaire par le gouvernement et sa responsabilité d’assumer le bien-être et la protection des populations civiles», écrit Allegra Del Pilar Baiochi.
LIRE AUSSI: Crise anglophone: l’échec de la décapitation programmée de Ayuk Tabe
Cependant la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun donne sa position d’une façon ferme au sujet de la crise née en octobre 2016. «Le système des Nations unies reste très préoccupé par la détérioration de la situation dans les régions et travaille à renforcer ses capacités et sa présence pour répondre aux besoins d’assistance et de protection des populations déplacées, dans le respect des principes humanitaires et en coordination avec l’effort national. Un appel de fonds a été lancé à cet égard», écrit-elle.
Outre cela Allegra Del Pilar Baiochi précise que sa démarche va en droite ligne avec les appels lancés par le secrétaire général de l’Onu. Les appels qui visent à renforcer les efforts déployés par les parties prenantes dans ce conflit pour assurer la protection des civils innocents.