SELON UN INTERNAUTE CONNAISSANT L’EXTRÊME NORD DU CAMEROUN LA SCÈNE HORRIBLE DE CETTE VIDÉO A ÉTÉ RÉALISÉE DANS LE MAYO-TSANAGA
Le Mayo-Tsanaga est un département du Cameroun situé dans la région de l’Extrême-Nord, le long de la frontière avec le Nigeria. Son chef-lieu est Mokolo.
Vidéo de trois minutes tournée dans le Mayo- Tsanaga à l’extreme Nord du Cameroun. Montrant des militaire armées des fusils Kalashnikov Ak47 et fal fusil d’assaut leger.
Les cultures en terrasse qu’on trouve sur la vidéo ne se trouvent nul part ailleurs au Cameroun que dans le Mayo-Tsanaga les cailloux, la montagne et les arbustes appelés “Tchaski” en sont des autres preuves.
Le village au bord de la route nous prouve que cette vidéo est tournée dans la zone Mozogo-Moskota. Il y ‘a un camp de militaire de l’armée régulière camerounaise à Mozogo. Mozogo est une commune du Cameroun située dans la région de l’Extrême-Nord et le département du Mayo-Tsanaga. C’est le chef-lieu de l’arrondissement de Mayo-Moskota.
La vidéo est filmée par un militaire de l’armée qui en même temps commente cette vidéo.
Elle montre ceci:
– Deux femmes présumées BH (Boko Haram) avec leurs enfants dont un bébé au dos et un autre d’environ sept ans sont traînés par des soldats de l’armée camerounaise dont un soldat de deuxième grade que son collègue appelle “cobra” et un caporal chef du nom de “tchotcho” ils sont suivis par une escouade d’une dizaine de membres du comité de vigilance qui à leurs tours sont armés de gourdins et des machettes le soldat dit avoir récupéré les deux femmes et leurs enfants pendant l’assaut.
Mais la présence des membres du comité de vigilance parmi lesquels les enfants et le fait que les militaires ne sont pas habillés en tenue de combat (sans casques, ni gilets pare-balles, ni rangers d’ailleurs d’autres sont en tshirt et babouches) ainsi que le mot “récupérer” indiquent que les deux femmes ont été livrées par les membres du comité de vigilance.
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La présence des villageois qui suivent la troupe en est une autre preuve qu’ils ne sortent pas d’un assaut quelconque. Les deux femmes et leurs enfants n’étaient pas armés.
Le caporal chef dont le commentateur dit qu’avec lui c’est “saignant” donne des coups et des gifles à la femme qui tient son enfant. Un autre militaire s’est illustré en venant gifler une des femme en lui demandant de lever sa tête qu’il a qualifié de “calebasse”. Le caporal chef renchérit en disant à la femme qu’elle va mourir.
À 00.56s on entend un des soldat demander qu’on enlève l’enfant là au dos et un autre de répondre “qu’on va la trouer avec l’enfant là”. Les soldats environ 6 sont sortis de la route pour conduire les deux femmes et leurs deux enfants en bas d’une petite montagne c’est là où on remarque les cultures en terrasse propre au Mayo Tsanaga à l’Extreme Nord.
Arrivé au lieu de l’exécution, les militaires ont utilisés les foulards des femmes pour les bander les yeux et le T’shit de la petite fille pour fermer son visage quand au bébé attaché au dos de sa mère ils n’ont pas jugé utile de bander ses yeux.
À écouter le dialecte en fond sonore on réalise que les membres du comité de vigilance sont des kirdis et les deux femmes aussi probablement kirdis chrétiennes ou animistes car les deux femmes n’ont pas de cheveux sur la tête contrairement aux femmes musulmanes kanuris, arabes choas, haussa ou peules.
Tout porte à croire que le bébé sur le dos est un garçon puisque le militaire rapporteur confesse en disant au bébé qui est au dos ceci “Mon petit ça nous fait mal mais tes parents nous ont mis dans une situation…” on voit le caporal chef exécuter la première femme avec son enfant à ses cotés par des rafales de tirs groupées, un autre soldat exécute la deuxième femme avec son bébé dans le dos.
Ils ont mis cette dame dos tournée vers leurs canons pour mettre en évidence le bébé au balles de leurs armes. On entend un des militaire leurs dire d’arrêter de tirer que les deux femmes et leurs enfants étaient déjà morts, on entend un autre dire qu’on a pris la tête.
On voit le sang couler sur le sol provenant de la maman et du bébé. Un soldat demande à ceux qui ont tiré de verser la poussière sur les cadavres, une sorte de rituel que font les militaires camerounais quand ils exécutent quelqu’un pour disent-ils ne pas être hantés par l’esprit ou l’âme de l’exécuté.
Le soldat qui tourne s’approche de la femme qui gît dans une marre de sang avec son enfant et affirme que: “l’enfant ci vit encore” et un soldat arme sa mitraillette et achève l’enfant. Les soldats somme à un certain “gâna” que s’il a peur qu’il quitte et qu’il ne faut pas qu’il gâte la video.
© nHsi avec un internaute