Au Gabon, l’ex-ministre du Pétrole Étienne Dieudonné Ngoubou doit être libéré. C’est l’avis qui a été rendu par le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU en juin dernier.
Placé en détention provisoire en janvier 2017 dans le cadre d’une instruction judiciaire pour détournements de fonds publics, depuis le 13 juillet dernier cette détention provisoire est devenue illégale estime également son avocat Ange Kevin Nzighou.
Le juge a prononcé une ordonnance de prolongation de la détention qui prenait fin le 12 juillet 2018. Au 13 juillet, M. Ngoubou était en liberté d’office. Nous avons saisi la chambre d’accusation et le procureur général pour faire constater que malgré l’avis du groupe de travail qui constatait la détention arbitraire et demandait la libération immédiate du ministre, nous avons encore un autre motif de liberté d’office né de l’application de l’article 117 du Code de procédure pénale du fait que les magistrats n’ont pas ordonné la prolongation de sa détention qui prenait fin le 12 juillet.
Ange Kevin Nzighou
Par Léa-Lisa Westerhoff