Le “roi fainéant à perpétuité” camerounais Paul Biya «se la coule douce» littéralement cloîtré dans sa suite présidentielle de l’hôtel intercontinental de Génève, pendant que certains activistes de la diaspora souhaitent prendre d’assaut cette forteresse de luxe voulue imprenable.
Nous assistons incontestablement au bras d’honneur le plus choquant et méprisant fait par un despote prétendument élu à un peuple dont il dit solliciter les suffrages le 07 octobre prochain lors d’une énième parodie d’élection présidentielle, dont le résultat est évidemment déjà connu d’avance.
“Allez dire, je n’ai même pas besoin de battre campagne”!!!, semble nous dire Paul Biya
“MI BO MA DJE”??? (“QUE POUVEZ-VOUS ME FAIRE?” repète-t-il à l’envie dans son for intérieur dans sa langue maternelle Bulu).
Cher Monsieur, du haut de votre toute puissance et de votre grand âge (86 ans), ne perdez jamais de vue que tout a un temps sur cette merveilleuse terre des Hommes.
Comme pour nombre d’entre-nous, le vôtre est également compté.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
100 000 dollars par mois pour faire le lobbying aux États-Unis d’un despote sénile et de son régime sanguinaire, n’est pas trop cher payé pour redorer une image déjà extrêmement ternie???
À moins que ce soit une tentative désespérée de retrouver les bonnes grâces de l’administration Trump qui vient de retirer les forces américaines du Cameroun.
On est en droit d’attendre sur cette lancée que Trump se montre aussi inflexible à l’égard du pouvoir de Yaoundé qu’il l’a été vis-à-vis de celui de Kinshasa, en instaurant notamment des sanctions ciblées vis-à-vis de ses principaux dignitaires. Même si en sous mains la relation entre la présidence Biya et certaines autorités israéliennes lui a permis jusqu’ici de passer entre les mailles du filet américain.
JDE