Qu’ils se disent de l’opposition ou revendiquent leur appartenance au parti-État RDPC de l’inamovible Président du Cameroun Paul Biya, les acteurs politiques semblent formatés à l’asservissement de la presse, réduisant les hommes et les femmes de médias à n’être que des obligés qui devraient leur tenir un discours convenu, poser des questions orientées, quand ils ne veulent simplement pas les leur dicter avant ou pendant les entretiens.
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Ce n’est pas ma conception du pluralisme politique et de la liberté de l’information dans une démocratie digne de ce nom, encore moins ma culture progressiste forgée pendant quelques années de militantisme actif au sein du Parti Socialiste en France (http://plus.lefigaro.fr/note/
J’ai tenu à le dire clairement hier au candidat du Social Democratic Front (SDF), Josuah OSIH, après l’incident malheureux qui nous a opposé sur le plateau de Jmtv Plus.
Fondamentalement et n’en déplaise à leurs soutiens, je tire de ces rencontres avec la classe politique camerounaise le sentiment – qui peut évidemment être erroné – qu’à ce jour le Professeur Maurice Kamto et l’avocat Akéré Muna sont les seuls vrais candidats de poids issus de l’opposition, à la hauteur des enjeux et des défis auxquels est confronté le Cameroun après 36 interminables années de mal gouvernance chronique.
Lire aussi:
Entretien exclusif de Maître Akéré Muna, Candidat à la Présidence de la république du Cameroun
Le Professeur Maurice KAMTO sur JMTV PLUS
Tous les autres participent hélas, sans le dire ni forcément l’avouer, à la diversion pluraliste mise en place par le régime de Paul Biya depuis trois décennies, et se révèlent à la confrontation comme ses meilleurs alliés objectifs.
Je vous remercie
Joël Didier Engo, Président du CL2P et chroniqueur politique sur JMTV PLUS