Zombiland, suspension administrative du Redhac: le musellement méthodique des organisations de la société civile par la dictature crasse de Paul Biya …
C’était pourtant prévisible, dans un pays où un dictateur de 92 ans tient absolument à mourir au pouvoir en muselant complètement toutes les voix critiques avant la tenue de sa parodie d’élection présidentielle en 2025.
Nous y sommes et le dénonçons vivement, sans véritablement être surpris par cette manœuvre tyrannique.
Comme l’a souligné Me Akere Muna, le contrôle de l’État sur la société civile relève d’un abus de pouvoir, même dans la soi-disant «démocratie dite apaisée» de Biya. En outre, il s’agit d’une violation flagrante des engagements internationaux qu Cameroun envers la société civile, notamment en faveur des droits de l’Homme et des libertés d’association, de réunion et d’expression.
De plus, la suspension du REDHAC manque de proportionnalité et traduit un despotisme juridique au regard de la disproportion évide,te entre les moyens déployés et les buts recherchés.
M. Atanga Nji est donc en contradiction flagrante avec la « démocratie apaisée » que son patron prétend avoir apportée au Cameroun depuis 42 ans. C’est sûrement un acte de fanatisme excessif que de faire preuve de loyauté envers son patron au détriment de « la démocratie » que celui-ci dit répandre partout, montrant le vrai visage d’un régime totalitaire alimenté par un culte de la personnalité et de l’éternité obscènes, jamais par les votes réellement exprimés des Camerounais ordinaires.
Bref, la brute Atanga Nji se positionne clairement pour le dictateur Paul Biya et contre le peuple Camerounais.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Zombiland, administrative suspension of Redhac: the methodical muzzling of civil society organizations by the crass dictatorship of Paul Biya…
However, it was predictable, in a country where a 92-year-old dictator absolutely wants to die in power by completely muzzling all critical voices before his parody of a presidential election is held in 2025.
We are there and strongly denouncing it, without really being surprised by this tyrannical maneuver.
As Me Akere Muna pointed out, state control over civil society smacks of abuse of power, even in Biya’s so-called “peaceful democracy”. Furthermore, it is a blatant violation of civil society’s commitments to human rights and freedoms of association, assembly and expression.
In addition, the suspension of REDHAC lacks proportionality and is completely the expression of legal despotism with regard to the means deployed and the means sought.
Mr. Atanga Nji is therefore in contradiction with the “peaceful democracy” that his boss claims to manage. It is surely an act of excessive fanaticism to show subservience to one’s boss at the expense of the democracy that one’s own boss spreads everywhere, showing the true face of a regime fueled by a cult of personality rather than by the votes of ordinary Cameroonians.
In short, Atanga Nji stands between the dictator against the people.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P