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Effectivement, sans manier l’invective, on ne saurait expliquer autrement l’obstination de certains chefs d’États francophones d’Afrique à taire, voire à empêcher tout débat sur le Franc CFA, alors que la France semble elle disposée à discuter sur des “propositions de réforme” formulées par les Africains (Dixit François Hollande, Michel Sapin, Emmanuel Macron…).
À moins que lesdites autorités Françaises pratiquent en réalité un double langage sur ce sujet sensible:
– en effet ouverts au débat sur la réforme du Franc CFA en public devant les caméras de télévision
– mais redoutablement opposées en privé, exerçant pour ce faire une pression intenable sur des dirigeants africains, dont elles savent pertinemment qu’ils leur doivent en partie leur arrivée puis leur maintien au pouvoir.
Pour autant, quelque soit le bout par lequel cette question est abordée par les officines parisiennes et leurs annexes en Afrique noire francophone, le Franc CFA ne pourra plus durablement fonctionner en l’état, sous la pression conjuguée des peuples, des leaders de la société civile, et des intellectuels africains.
Joël Didier Engo, Président du CL2P