On peut en effet ne pas partager les opinions d’une activiste sur l’ingérence de la France en Afrique noire francophone, notamment la manière dont elle les exprime dans les forums internationaux.
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Mais en arriver à exercer sur sa personnes toutes sortes de menaces, puis de dicter son expulsion de son pays de résidence au motif qu’elle y aurait exercé une “activité incompatible avec l’intérêt national de la Côte d’Ivoire” est le signe d’une grande fébrilité chez une puissance moyenne qui perd indiscutablement son influence d’antan et tout son prestige culturel en Afrique noire, notamment auprès de nouvelles générations d’africains moins enclines au complexe colonial.
Vouloir en plus étendre sur ce continent les modes d’expulsion sauvages à connotation politique, raciste et xénophobe qui prospèrent dans la vieille Europe, et singulièrement en France, démontre à suffisance combien cette dernière est véritablement déconnectée avec les idéaux de cette Unité Africaine que nous portons et défendons parfois au prix de nos vies, et pour laquelle tout Afro-descendant doit être chez lui à l’endroit du continent qu’il aura librement choisi de s’établir, indépendamment de sa couleur de peau ou de ses idées.
Dites donc au roitelet “nègre de service” Dramane Alassane Ouattara et à ses “maîtres” néo-coloniaux à Paris que l’Afrique d’aujourd’hui et surtout celle de demain se fait puis se fera sans eux, précisément s’ils ne changent pas radicalement leur manière avilissante de concevoir leur relation avec ses ressortissants.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P