Ainsi va le Cameroun de Paul Biya (85 ans,36 de règne)…Le principal opposant mis aux arrêts
Image-t-on Emmanuel Macron orchestrer l’arrestation immédiate de Jean-Luc Melenchon et ses principaux lieutenants à la suite d’une manifestation, même non autorisée, de la France insoumise? Évidemment Non..
Pourtant un despote de 85 ans le fait au Cameroun, dans une certaine indifférence des locataires l’Élysée et des principaux partenaires ou bailleurs de fond internationaux, au nom de la préservation de l’ordre public, de la lutte contre le terrorisme et bien d’autres fadaises.
Ça suffit !!!
JDE
[spacer style="1"]
Au Cameroun, le premier opposant du pays, Maurice Kamto, arrêté
Une « réunion de crise » est en cours au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, dont plusieurs cadres et soutiens ont été arrêtés depuis samedi.
L’opposant camerounais Maurice Kamto, arrivé deuxième à l’élection présidentielle d’octobre et qui revendique toujours la victoire dans les urnes, a été arrêté, lundi 28 janvier, à Douala, a annoncé le vice-président de son parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
« M. Kamto a été arrêté au domicile d’Albert Dzongang (un de ses soutiens), il a été conduit à la police judiciaire de Douala », a déclaré Emmanuel Simh, confirmant une information d’une source proche des autorités de Douala. Albert Dzongang et Christian Penda Ekoka, un économiste soutien de Maurice Kamto, ont aussi été arrêtés.
« Réunion de crise »
Après ces arrestations, environ 300 personnes se sont massées autour de la maison de M. Dzongang, selon un journaliste de l’Agence France-Presse sur place. Des tirs en l’air ont dispersé la foule. Une « réunion de crise » est en cours au MRC, dont plusieurs cadres et soutiens ont été arrêtés depuis samedi.
Le parti avait appelé à des marches contre la réélection de Paul Biya, 85 ans, dont trente-six au pouvoir. Depuis l’annonce des résultats, fin octobre, Maurice Kamto n’a cessé de dénoncer un « hold-up électoral ». Samedi, 117 personnes ont été arrêtées lors de ces marches dans plusieurs villes du pays, dont Yaoundé, Douala et Bafoussam. L’ex-directeur de campagne de Maurice Kamto, Paul-Eric Kingue, et le célèbre rappeur pro-Kamto Valsero font partie des personnes interpellées samedi.
Lire aussi Un Camerounais sur six a besoin d’une aide alimentaire, selon l’ONU
« Le MRC a franchi la ligne rouge et a débordé le seuil de la tolérance », avait déclaré, samedi soir, le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga-Nji, en conférence de presse. L’ex-candidat du MRC Maurice Kamto revendique toujours la victoire après être officiellement arrivé deuxième dans les urnes (14,23 % des suffrages) derrière Paul Biya, réélu avec 71,2 % des voix.
Depuis 1982, Paul Biya règne en maître absolu au Cameroun, où il a tout verrouillé pour assurer son maintien à la tête du pays, s’appuyant sur l’administration et sur un parti-Etat, le RDPC, qu’il a créé en 1985.
[spacer style="1"]
L’opposant camerounais Maurice Kamto arrêté
Deux jours après avoir été à l’initiative de manifestations contre le pouvoir en place, l’opposant camerounais Maurice Kamto a été arrêté lundi soir à Douala. Arrivé deuxième à la présidentielle d’octobre, il revendique toujours la victoire dans les urnes.
« M. Maurice Kamto a été enlevé [lundi après-midi] par des personnes en armes alors qu’il se trouvait au domicile d’un de nos alliés, M. Albert Dzongang, en compagnie de M. Christian Penda Ekoka, a déclaré Emmanuel Simh, vice-président de son parti le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Ils ont été, aux dernières nouvelles, emmenés à la police judiciaire à Douala. »
Albert Dzongang et Christian Penda Ekoka, un économiste soutien de Maurice Kamto, ont également été arrêtés.
Le leader du MRC, arrivé deuxième à l’élection présidentielle d’octobre, revendique toujours la victoire. Maurice Kamto n’a de cesse de dénoncer un « hold-up » électoral.
Le parti avait appelé ce week-end à des marches contre la réélection de Paul Biya. Samedi, 117 personnes ont été arrêtées lors de ces manifestations non autorisées qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Cameroun, dont l’ex-directeur de campagne de Maurice Kamto, Paul-Eric Kingue et le célèbre rappeur pro-Kamto Valsero. Au moins six personnes avaient également été blessées, dont l’avocate Michele Ndoki, première vice-présidente des femmes du parti.
Selon le vice-président du parti, Alain Fogue, trésorier du parti et professeur d’université, a également été arrêté, ce lundi soir à Yaoundé. Il serait accusé de « destruction de biens » et d’« insurrection ».
« Nous sommes très inquiets par la tournure que prennent les événements et par la radicalisation que prend le régime de Yaoundé », souligne le Emmanuel Sinh.