Ali Bongo le grand panafricaniste, le nouveau souverainiste, celui a osé dire non à la France au Gabon.On entend et lit ainsi toutes les balivernes dans les forums des complotistes Africains. Mais qu’est-ce qui a réellement changé depuis la dernière élection présidentielle au Gabon en 2009, elle aussi littéralement “volée” dans le sang par le même enfant gâté de la Françafrique, Ali Bongo Ondimba?
Le vrai changement tient peut-être au fait que le locataire de l’Élysée à l’époque (un certain Nicolas Sarkozy) s’était empressé de reconnaître Ali Bongo comme Président élu…anéantissant de fait toutes les velléités de contestation du vrai vainqueur dans les urnes, André Mba Obame; dans ce même climat de massacre des populations civiles, suivi d’une campagne médiatique onéreuse auprès des différentes chaînes de radio et de télévision françaises…
Mais seulement, tout cela a l’air de ne pas prendre cette fois-ci, pour quelle raison? Nous l’analyserons en profondeur plus tard.
Il n’en demeure pas moins qu’un tyran françafricain se révèle comme un éternel gamin à qui les parents (la France) ont tout permis, tant qu’il n’abîme ou ne s’attaque pas aux fleurons de la famille (Total…et j’en passe). Il peut ainsi frauder systématiquement, s’enrichir ostensiblement, tuer ses opposants et les populations civiles récalcitrantes …Tout lui est ou lui était d’avance excusé!
Puis un beau jour le gamin gâté découvre éberlué que ses généreux parents lui tournent désormais le dos pour préférer un autre de la fratrie moins sulfureux et peu ou pas sanguinaire. Car il n’est peut-être simplement plus possible dans notre monde intégré de s’afficher, puis soutenir ouvertement des dictateurs aussi brutaux, arrogants, et insolents comme Ali Bongo, au risque d’être emporté soi-même par sa folie totalitaire et meurtrière.
Le tout Paris politique affiche ainsi une discrétion inhabituelle depuis la crise post-électorale au Gabon, préférant manœuvrer en coulisses (Union Européenne, Union Africaine, Conseil de Sécurité de l’ONU…) pour faire entendre raison à un enfant gâté qui n’en fait jusqu’ici qu’à sa tête (parce qu’il a pourtant toujours fait ainsi). Il serait curieux de savoir la suite de tout cela, face à une jeunesse gabonaise plus remontée que jamais, et carrément vent debout partout contre le système Bongo.
Celui-ci tiendra-t-il encore sept (07) ans de plus, en l’état? Il y a de quoi en douter sérieusement.
Joël Didier Engo, Président du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
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Document: Une journaliste française raconte l’assaut des forces de securité et de la milice d’Ali BONGO sur le quartier général de campagne de l’opposant Jean PING
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