Si Ali Bongo est “l’ami” d’Emmanuel Macron, qui a affirmé dimanche ne pas en avoir…Que de morts sur la conscience M. Le Président!
https://www.facebook.com/suzanne.barat/videos/1789137884440959/
Oui Ali BONGO entendait clamer haut et fort son “amitié” avec le nouveau locataire de l’Élysée, au mépris pour Macron de ce qu’ont pu être les crimes commis par ce monsieur pour se maintenir de force au pouvoir, dans l’indifférence honteuse et coupable des différents locataires de l’Élysée dont l’actuel (à qui j’épargne bien d’autres turpitudes africaines), et qui disent aux résistants Gabonais allés notamment l’interpeller durant la campagne présidentielle et après son élection:
“Passez, y a rien à voir”!
Dans un pays, le Gabon, où la France garde une de ses principales bases militaires en Afrique, et est si prompte à menacer puis bombarder d’autres dictateurs sanguinaires qui, comme Assad font gazer leurs populations civiles avec le soutien d’autres puissances militaires. Et la France a ô combien raison de ne pas laisser ces faits impunis.
…Mais comment comprendre ou interpréter dans le même temps son indifférence coupable à l’égard des victimes civiles africaines dont il est question ici? Et nous ne recherchons pas ou ne voulons particulièrement pas indexer une quelconque amitié entre un despote africain et un chef de l’État français (c’est la tradition), qui peut parfois briller par son arrogance et se montrer bien peu sensible aux cris de douleur de ces populations maintenues sous la terreur politique en Afrique centrale.
Parce que l’amitié n’existe pas dans les relations entre États. Ce sont les intérêts.
Raison de plus pour cesser de faire aux africains et singulièrement aux gabonais le coup des “nègres” éternellement immatures et naïfs, qui ne comprennent rien à la terminologie du mot “ami” employé à deux reprises par leur dictateur à l’endroit d’un Président Français nouvellement élu, à qui il gratifie de 500 000 dollars “soutirés” de leur monnaie de singe pour justifier sa présence indécente dans un sommet organisé par la France à Paris.
De grâce, pitié!!!
Peut-être suis-je un tantinet excessif dans mon propos. Je dois en effet avouer être devenu allergique et véritablement intolérant à l’égard de tout ce que j’assimile à la “complaisance” envers les tyrans sanguinaires et crapuleux d’Afrique centrale francophone, au regard des horreurs que ces derniers peuvent infliger à leurs concitoyens dans des États ruinés par la mal gouvernance chronique.
J’admets volontiers qu’un chef de l’État français soit obligé de composer – pour des raisons stratégiques et économiques – avec Erdogan, Poutine, et même Assad…Mais pas avec les Bongo, Biya, Sassou, et j’en passe. Parce que leur despotisme n’a absolument rien d’éclairé. Bien au contraire…et j’en arrive même à penser que sur le long terme, la France est perdante sur toute la ligne avec ces monstres.
Joel Didier Engo, Président du CL2P