ls sont mis aux arrêts pour avoir dressé des barricades sur la route de l’Extrême-Nord pour exiger le paiement de leurs primes.
D’après le quotidien Le Messager du mercredi 16 août 2017, 27 militaires ont été déférés par leur hiérarchie à la prison centrale de Yaoundé Kodengui. Il leur est reproché d’avoir exprimé leur mécontentement en bloquant la route de l’Extrême-nord avec des barricades, en signe de protestation contre le non-paiement de leurs primes et l’absence de leurs relèvements qu’ils attendent depuis la fin de leurs missions.
L’incident avait fort déplu aux autorités militaires et 32 soldats avaient alors été arrêtés et conduits à Yaoundé. Le ministère de la Défense (MINDEF) pour tenter une explication, soulignait alors ne pas pouvoir tolérer l’indiscipline dans les rangs, en particulier à l’Extrême-nord, une région fortement soumise aux exactions de Boko Haram.
Le quotidien rapporte que les revendications faites par ces militaires étaient irrecevables. En effet, pour ce qui est des relèvements, le MINDEF expliquait qu’une date était prévue pour le changement d’équipe un peu plus tard. Concernant les primes, l’institution soulignait qu’il faille faire une différence entre les soldats des missions onusiennes et ceux de la Force multinationale mixte. “Tous ne perçoivent pas les mêmes primes car les pays de la région n’ont pas les mêmes moyens que ceux des Nations Unies”, apprend-on.
Par conséquent, après l’enquête ouverte pour rébellion, ces jeunes militaires tombent donc sous le coup d’une sanction dite exemplaire.”Des sanctions ont été prises contre les militaires concernés. Ce, conformément aux instructions du chef de l’Etat qui avait ordonné que la lumière soit faite sur cettte affaire et que des mesures appropriées soient prises pour y mettre un terme”, extrait d’un communiqué du ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo.
Il faut dire qu’un conseil de discipline avait statué dans le but de prendre connaissance du dossier et proposer au haut commandement, des sanction appropriées “à la mesure des fautes et manquements avérés”, peut-on lire dans le journal.
Source: Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
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Cameroun: Joseph Beti Assomo, le Ministre de la Défense, sort ses muscles contre les militaires actifs dans les médias et sur les réseaux sociaux: «Ils doivent immédiatement cesser»
Apparemment, le message n’est pas bien passé ! Les militaires et les gendarmes sont de plus en plus blâmés par leur hiérarchie pour leurs activités régulières dans les médias et sur les réseaux sociaux. Et pourtant depuis le 16 juillet 2016, le Ministre de la défense Joseph Beti Assomo dans une note interne au corps intime l’ordre aux hommes en tenue de cesser de s’épancher dans les réseaux sociaux afin de ne plus « fouler au pied le devoir de réserve qui est un principe sacré dans les armées et la gendarmerie » précise le Ministre de la défense.
Ci-dessous une copie de cette sortie musclée de Joseph Beti Assomo qui, selon toute vraisemblance, ne fait ni chaud ni froid aux destinataires: