On ne peut simplement pas priver des personnes de liberté, prétextant parfois pendant des années qu’elles auraient détourné de l’argent public, sans jamais recouvrer celui-ci à travers des mécanismes judiciaires existants qui permettraient à la fois de désengorger les prisons mouroirs de la république et de renflouer les caisses de l’État; lorsqu’il est bien évidemment établi que les accusés sont passés aux aveux et ont accepté de coopérer avec la Justice.
C’est tout ce que nous défendons depuis des décennies, parallèlement à la mise en application effective de l’article 66 de la constitution exigeant une déclaration de patrimoine à tous les hauts responsables de l’État.
C’est la seule manière de mettre un terme à la Justice à tête chercheuse en vigueur dans ce pays depuis le lancement salutaire de l’opération Épervier.
JDE