Certificat de Bonne et Mauvaise Citoyenneté dans le Zombification Apocalyptique de Yaoundé
Le régime de Yaoundé, en pilotage automatique avec un chef d’État porté disparu depuis plus de deux mois, pour continuer à s’accrocher et a s’éterniser de façon illégale au pouvoir en volant les élections à répétition, contre vents et marées, a néanmoins trouvé l’astuce cynique de gouverner en délivrant des certificats de bonne et de mauvaise citoyenneté dans le pays, commençant (comme nous avons déjà eu à le noter) depuis sa création en 1960 avec les patriotes et combattants de la liberté de l’UPC (Union des Populations du Cameroun) qui ont été étiquetés comme des «maquisards» pour décrire des sauvages et des vampires sanguinaires qui convoitent sans cesse le sang d’innocents Camerounais.
Aujourd’hui le “maquisard” a été remplacé par le traitre a la nation, une espèce d’individus a la tête d’une cabale internationale et intergalactique pour endormir les Camerounais et s’emparer, avec sacrilège, du pouvoir de droit divin du Nôm Gui.
Cette forme de «nationalisme», partout dans le monde aujourd’hui, est de retour – et elle est souvent profondément troublante.
Les politiciens populistes, tels que les apparatchiks de l’État à parti unique, le RDPC, exploitent le nationalisme à des fins autoritaires, chauvinistes, ethnofascistes et xénophobes, renforçant l’idée selon laquelle le nationalisme est fondamentalement réactionnaire et antidémocratique.
En effet, le régime de Yaoundé est allé jusqu’à refuser l’aide des Camerounais ordinaires pour lutter contre le virus, car ils étaient considérés comme de mauvais citoyens (parce que opposants au système politique en place depuis 1960).
Ils existe également une longue liste de prisonniers politiques et un gouvernement tout entier reconnu par notre organisation condamné à mort dans les prisons privés du dictateur, qui est entrain d’atteindre avec le cynisme froid qu’on lui connaît, son objectif politique en utilisant le coronavirus pour écarter définitivement du champ de bataille politique des Camerounais considérés comme de mauvais citoyens, simplement, parce qu’ils ne sont pas fidèles au Nôm gui ou perçus comme tel.
Le coronavirus, cependant, a déclenché plus que la mort. Les fissures politique et sociales sont entrain de se métastasées dans des poudrières souterraines à Yaoundé; entraînant une chaîne de dominos prête à exploser à la figure de tous les Camerounais.
Le passé est toujours avec nous, tout comme nous essayons de le larguer. « La démocratie apaisée » à Yaoundé a toujours été plus fragile que nous ne voudrions le reconnaître.
Au CL2P, en plus, nous pensons que loin d’être une force perverse, le pouvoir du nationalisme réside dans sa capacité à autonomiser les individus et à répondre aux besoins humains fondamentaux. Son utilisation peut être utile pour reproduire des coalitions qui garantiront que tous les citoyens partagent les biens culturels, politiques et économiques essentiels.
Le nationalisme aide à mettre l’accent sur la nation d’abord, ce n’est pas un moyen de défendre la suprématie ethnofasciste mais de redistribuer les responsabilités et de partager les avantages de manière plus démocratique et juste dans un pays qui n’a pas d’autres choix que l’égalité et la justice sociale.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
English version
Attestation of Good and Bad Citizenship in Zombie Apocalypse
The regime of Yaoundé, on autopilot with a head of state who has been missing in action (MIA) for more than two months, to continue to cling and to drag on illegally to power by stealing the elections repeatedly, against all odds, has find the cynical trick of governing by issuing certificates of good and bad citizenship in the country, starting with we noted, since its creation in 1960 with the patriots and freedom fighters of the UPC (Union of Populations of Cameroon) have been labeled as “maquisards” to describe savages and bloodthirsty vampires who constantly covet the blood of innocent Cameroonians.
Today the “maquisard” has been replaced by the traitor to the nation, a kind of individuals at the head of an international and intergalactic cabal to put the Cameroonians to sleep and to seize, with sacrilege, the power of divine right of the Nôm Gui.
This form of “nationalism”, is everywhere in the world today, and it is back – and it is often deeply disturbing.
Populist politicians, such as the apparatchiks of the one-party state, the CPDM, exploit nationalism for authoritarian, chauvinist, ethnofascist, and xenophobic ends, reinforcing the idea that nationalism is fundamentally reactionary and undemocratic.
Indeed, the Yaoundé regime went so far as to refuse aid from ordinary Cameroonians to fight the virus because they were considered to be bad citizens.
There is also a long list of political prisoners and a whole government recognized by our organization condemned to death in the private prisons of the dictator and achieving with the cold cynicism known to him, his political objective by using the coronavirus to get rid off the field of political battle, Cameroonians considered as bad citizens, simply because they are not loyal to the Nôm gui or perceived as such.
The coronavirus, however, triggered more than death. The political and social cracks are metastasizing in underground powder magazines in Yaoundé and ready to explode in the face of all Cameroonians.
The past is always with us, just as we are trying to dump it. “Appeased Democracy” in Yaoundé has always been more fragile than we would like to recognize.
At the CL2P, moreover, we believe that far from being a perverse force, the power of nationalism lies in its capacity to empower individuals and meet basic human needs.
Nationalism can be useful for replicating coalitions that will ensure that all citizens share essential cultural, political and economic goods.
Nationalism helps to focus on the nation first, it is not a way to defend ethnofascist supremacy but to redistribute responsibilities and share the benefits in a more democratic and fair way in a country that has no other choice than equality and social justice for all.
The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P