Puisqu’il a été largement battu dans les urnes par son adversaire Jean Ping…et tient quand même à régner comme son père sur le Gabon par la terreur, la peur, et la mort… fustigeant la communauté internationale et particulièrement la France qu’il accuse de tous les maux, notamment d”ingérence.
Alors ça donnerait quoi le Gabon sans assistance étrangère, dont celle de la France? Nous sommes impatients de découvrir.
Mais en attendant le boucher de Libreville doit non seulement être isolé et marginalisé, mais il devra aussi répondre devant la justice internationale pour les différents massacres, enlèvements et autres disparitions forcées commis sur les civils gabonais par ses forces de sécurité.
L’époque du pouvoir par les armes et le sang doit être révolu en Afrique centrale.
Joël Didier Engo, Président du CL2P
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Prestation de serment:4 petits candidats malheureux à la cérémonie de prestation de serment d’Ali Bongo
La controversée cérémonie de prestation de serment d’Ali Bongo comme président du Gabon a été rehaussée par la présence de 4 petits candidats malheureux crédités de moins de 0,60% des suffrages chacun, à l’issue de la présidentiele du 27 août dernier. Scrutin dont la victoire du sortant Ali Bongo est toujours contestée par son rival Jean Ping.
Pour son prochain mandat, Ali Bongo pourra compter clairement sur une partie de ses “opposants”. C’est ainsi que sa prestation de serment qui se déroulait ce mardi devant 600 invités comptaient parmi les convives les 4 petits candidats de la présidentielle qui ont eu du mal à convaincre leurs électeurs puisque chacun d’eux aura récolté entre 2010 et 386 voix. Des soutiens de poids donc pour président sortant réélu après les réajustements institutionnels de la Cour constitutionnelle présidé par la belle-mère d’ALi Bongo.
Parmi ces convives spéciaux à cette cérémonie d’investiture annoncée seulement la veille, figuraient l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, Raymond Ndong Sima (4e avec 0,42%) qui s’est opposé à lui pendant cette campagne, le troisième homme de cette élection Bruno Ben Moubamba (0,59%), Gérard Ella Nguema (7e avec 0,15%) et Dieudonné Minlama Mintogo (10e avec 0,11%). Le scrutin voyait la participation de 10 candidats.
Leur présence à cette cérémonie boudée logiquement par l’opposition gabonaise incarnée par Jean Ping, montre bien qu’ils reconnaissent la victoire d’Ali Bongo. Ces 4 petits candidats qui ont eu du mal à convaincre les électeurs gabonais constituent désormais le rempart politique de maigre envergure que pourrait tout de même user Ali Bongo pour légitimer son pouvoir. Une trahison pour les quelques centaines de citoyens qui avaient cru en eux, comme rempart cette fois à Ali Bongo.
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