L’écrivain s’oppose au verdict rendu la semaine dernière par la Cour d’appel du Centre, le condamnant à 40 mois d’emprisonnement ferme.
Les avocats de Dieudonné Enoh Meyomesse ont formé un pourvoi en cassation mardi dernier devant la Cour suprême. Ils sont contre la condamnation à 40 mois d’emprisonnement ferme, verdict rendu à l’encontre de leur client jeudi par la Cour d’appel du Centre. Selon la Cour d’appel du Centre, Enoh Meyomesse est coupable de recel aggravé pour les faits commis en 2011. Le pourvoi en cassation fait à la Cour suprême marque ainsi le troisième round de l’affaire Enoh Meyomesse, débutée en 2011 par son interpellation à Yaoundé, sa garde à vue à la légion de gendarmerie de Bertoua, son jugement par le tribunal militaire qui l’a condamné à sept ans d’emprisonnement ferme pour vente illégale d’or et vol aggravé.
Cette décision du Tribunal militaire de Yaoundé avait fait l’objet d’un appel depuis décembre 2012. C’est sur cet appel formulé par les avocats de l’accusé que la Cour d’appel du Centre s’est prononcée jeudi dernier en condamnant Enoh Meyomesse à 4O mois d’emprisonnement ferme. La décision de la Cour d’appel arrive alors que l’accusé avait déjà passé 40 mois et 15 jours à la prison centrale de Yaoundé. Enoh Meyomesse, qui croyait qu’il recouvrirait sa liberté depuis la semaine dernière est encore en prison. Enoh Meyomesse que nous avons rencontré hier a expliqué que son bulletin de levée d’écrou pourrait être prêt dès aujourd’hui.
Selon lui, le prolongement de son séjour à Kondengui est lié au fait que le président de la Cour d’appel, en la personne de Gilbert Schlick, qui a rendu l’arrêt, est indisponible depuis vendredi dernier.
Prince Nguimbous, Le Jour