Banalisation des Crimes de guerre et contre l’Humanité au Cameroun: le rôle particulièrement néfaste joué par la désinformation des ethno-fascistes
La désinformation est par excellence le mode d’abrutissement de masses déjà endoctrinées à la propagande trisbaliste et haineuse par les idéologues ethno-fascistes qui sévissent au service de la dictature de Paul Biya.
https://www.facebook.com/armel.stephane.3/videos/1108570069490675/
Tous ces triste personnages mériteraient d’être identifiés puis également d’être poursuivis, car intentionnellement responsables de l’insupportable escalade des massacres des populations civiles dans les régions anglophones du Cameroun.
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En effet non seulement ils les ont incités publiquement, mais continuent en toute impunité de propager un déni particulièrement nuisible à toutes les initiatives nationales et internationales concourant à la manifestation de la vérité et au retour de la paix définitive dans le pays.
Ça suffit!
JDE
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Cameroun: Comment OWANA NGUINI a menti sur Human Right Watch
Dans une récente analyse sur les antennes de la Cameroon Radio Television, le politologue affirme sans sourciller que Human Right Watch a reconnu son erreur en supprimant une publication accablante sur le Cameroun de son site internet
Éloquent menteur
C’est en prime time au journal de 20H30 sur la CRTV que Mathias Eric Owona Nguini a apporté des éclairages pour le moins erronés. Faisant allusion au rapport publié par l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch sur les massacres perpétrés à Ngabuh dans la région du Nord-ouest au Cameroun, il affirme ouvertement que « Le rapport qui a été publié a été retiré en raison de l’évolution de la situation, puisqu’une polémique s’est formée à partir du moment où un militant pro-ambazonien du nom de Mfor Yacoubou a été appréhendé à NDU par nos forces de défense et de sécurité. On a constaté que ce militant était en contact avec Mme Ilaria Allegrozzi de Human Rights Watch. » Comme il croyait livrer un scoop inattendu le Politologue a poursuivi son décryptage par une déduction effarante « Cela montre que cette ONG ne semble plus totalement sûre de la situation qu’elle a eu à examiner et ne semble plus tout à fait sure que son analyse soit une analyse nécessairement fiable. » A indiqué l’enseignant d’Universités.
Pas besoin d’être Professeur pour déduire que MEON est dans une tunique de menteur, de manipulateur éhonté à la solde du régime en place, en effet la publication dont il parle est bel bien présente sur le site de Human Rights Watch et l’organisation ne s’est pas encore dédite jusqu’à ce jour.
https://www.hrw.org/fr/news/
Le lien vers l’article toujours en ligne
Ce n’est donc qu’à l’intention des Camerounais qui ne s’informent qu’à travers la Cameroon Radio Television.
Les visages du mensonge
Pour un mensonge il faut bien un canal de diffusion. Et le Professeur menteur a eu l’honneur de conter son histoire abjecte sur les antennes de la Cameroon Radio Television (CRTV) ue dirige Charles Ndongo. La chaîne nationale s’était réservé jusque-là de faire cas du massacre de Ngabuh et bien d’autres. Elle a pourtant pris plaisir à diffuser cette analyse boiteuse alors qu’elle continue de rester silencieuse sur les nombreux morts enregistrés dans les régions à majorité anglophone et dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Elle parle continuellement des dotations aux populations, des camps de réinsertion, des bureaux de votes pleins de citoyens (…) elle ment au quotidien quand elle ne sert pas à ce qui reste de son auditoire les meetings du RDPC, le parti au pouvoir. Elle qui chante à longueur de journée être « au cœur de la Nation », son slogan. On est tenté de se demander de quelle nation il s’agit ? Celle des opprimés ou des oppresseurs. Sa démarche depuis des années ne cache pas sa position. La sortie malheureuse et manipulatrice d’OWANA NGUINI rappelle une autre qui date de l’an 2018. Alors que circulait en cette année une vidéo devenue virale qui présentait des soldats Camerounais en train d’exécuter froidement des civils en 2015 à Zeleved dans l’Extrême-Nord, selon la confirmation finale, l’intellectuel avait affirmé sur un plateau de télévision que la vidéo avait été prise au Mali et que les soldats Camerounais n’y étaient pour rien.