Cameroon,The Boomerang Effect: The Samba -Tchiroma Case By Olivier Tchouaffe PhD, CR2P contributor and Joel Didier Engo President of the CR2P
This week the Yaoundé regime with its carefully manicured image so carefully controlled and mastered over the years managed to deliver a great spectacle of cognitive dissonance never equal where notorious lack of morality and decency competed with political fraud. The former director of the budget presented us with a mini-basilica financed by millions of euros that his income cannot justify. The Minister of Communication, Issa Tchiroma, has hurried to commit a symbolic murder while trying to stab the minister of state Marafa in the back with the opposite result. The facts are stubborn and the government finds itself buried by the facts they blame on senior officials such as the state minister Marafa without producing credible evidence.
This toxic culture set up by a thirty-year-old dictatorship is turning against it.
As usual, the government in trying to defend the indefensible ended up tribalising the debate because it has no credible argument to explain why Mr. Samba is not the object of the Operation Sparrowhawk. By sending Tchiroma to attack a Minister of state recognized internationally and quoted by WikiLeaks by Ambassador Garvey as a man with skill and impeccable integrity and recognized as such, a griot like Tchiroma who owes his post to the praises he recites in length of day in favor of the man-lion, he at once made appear to be a total political fraud and a “shabby” compared to the Minister of State Marafa. This so-called ideological gladiator of the Biya regime has a hard time explaining why two weights two measure? With their toxic actions, it is very difficult to discern any truth, decency and civility in the spectacle offered by Mr. Tchiroma and Samba.
A policy of wild aggression against truth and decency is doomed to failure.
In the long term, a toxic policy will always be detrimental to tribalism because tribalism is the expression by excellence of a short – term political practice that always ends in a bloodbath. Ambition and greed are not what politics are all about. At the beginning of his regime, the president had asked the Cameroonians “what Cameroon do we want for our children?” Why does not Tchiroma answer this question?
Olivier Tchouaffe PhD, CR2P contributor and Joel Didier Engo President of the CR2P
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Version française
Cameroun, L’Effet Boomerang: Le cas Samba-Tchiroma Par Olivier Tchouaffe PhD, contributeur du CL2P, et Joel Didier Engo president du CL2P
Cette semaine, le régime de Yaoundé à l’image souvent si soigneusement contrôlée et maitrisée, nous a offert un spectacle d’une dissonance cognitive jamais égalée, où l’absence notoire de moralité et de décence a rivalisé avec l’escroquerie politique. L’ancien directeur général du budget Antoine Félix Samba nous a présenté une mini-basilique financée à coup de millions d’Euros que ses revenus ne peuvent justifier. Dans le même temps le ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary s’empressait quant à lui de parachever son meurtre symbolique en tentant encore une fois de poignarder le ministre d’État Marafa Hamidou Yaya dans le dos, aboutissant bien malgré lui à un résultat quasiment inverse. Car les faits sont têtus et le gouvernement se retrouve lui-même enterrer par ces mêmes faits dont ils accablent avec acharnement depuis des décennies quelques grands serviteurs de l’État comme le ministre d’État Marafa Hamidou Yaya, sans avoir jamais produit un commencement de preuve crédible.
C’est cette culture toxique du mensonge institutionnalisé, installée par une dictature trentenaire, est qui en train de se retourner contre elle.
Et comme à son habitude, le gouvernement en tentant de défendre l’indéfendable a fini par tribaliser le débat, parce qu’il n’a en réalité aucun autre argument crédible pour expliquer à l’opinion publique pourquoi l’ancien directeur général du budget Antoine Félix Samba ne fait pas l’objet de poursuites dans le cadre de sa fameuse opération Épervier. En envoyant ainsi Issa Tchiroma faire diversion devant la presse et s’en prendre à un homme d’État reconnu internationalement comme prisonnier politique, et que l’ancien ambassadeur américain au Cameroun Garvey présentait dans Wikileaks comme “un homme à la compétence et l’intégrité impeccables”, IssaTchiroma Bakary qui ne doit son poste qu’aux louanges qu’il récite à longueur de journée en faveur de “l’homme-lion” Paul Biya, apparait pour ce qu’il a toujours été: un petit et minable escroc politique, comparativement au ministre d’État Marafa Hamidou Yaya dont il a souvent eu le toupet de vouloir se hisser à son niveau, au motif qu’ils sont tous les deux “Nordistes” dans le système de gouvernance tribale mis en place depuis 1982 par Paul Biya.
Ce petit roquet idéologique du régime Biya a bien du mal à expliquer pourquoi deux poids deux mesures?
En effet par leurs agissements, il est très difficile de discerner où se niche la vérité, la décence, et la civilité dans le spectacle pittoyable qui est offert par messieurs Tchiroma et Samba. Une politique aussi violente et sauvage contre la vérité et la décence est naturellement vouée à l’échec. À long terme, elle est toujours préjudiciable à la société toute entière parce que le tribalisme qu’elle répand et soutend sera l’expression par excellence d’une pratique politique du courtermiste qui finit hélas régulièrement dans un bain de sang. C’est en cela que l’avidité et le mensonge ne peuvent pas être des modèles en politique. Les Camerounais se souviendront toujours qu’au début de son régne, le président Biya leur avait demandé “quel Cameroun voulons- nous pour nos enfants?” Pourquoi le ministron IssaTchiroma Bakary s’avère bien incapable aujourd’hui de répondre à cette question simple?
Olivier Tchouaffe PhD, contributeur du CL2P, et Joel Didier Engo president du CL2P