Espérons donc qu’une fois cette énième parodie électorale achevée, le professeur Kamto va enfin retrouver sa pleine liberté de mouvement…
Il faut notamment en déduire de ce triste épisode que ce pays ne mérite pas encore le sacrifice politique d’une telle imminence dans un contexte d’asservissement totalitaire généralisé.
Alors de grâce libérez-le, d’autres régions du monde auraient encore besoin de ses lumières et sauront apprécier son expertise à sa juste valeur, notamment en droit international.
Les camerounais doivent collectivement se libérer de leur culture totalitaire.
En effet personne (même pas la puissance publique) n’a le droit de prendre la vie de son semblable en otage sur la base de divergences d’opinions politiques; en le privant délibérément de mener ses activités sociales, professionnelles et politiques; puis en étendant le même traitement à ses proches parents, amis et camarades politiques.
Un tel mode de fonctionnement n’obéit à aucune norme ou valeur démocratique.
JDE