Violence in Cameroon
Press Statement
Heather Nauert
Department Spokesperson
Washington, DC
October 4, 2017
The United States is deeply concerned about violence and the loss of human life in protests that have taken place in the Northwest and Southwest regions of Cameroon since October 1. The Cameroonian government’s use of force to restrict free expression and peaceful assembly, and violence by protestors, are unacceptable. We urge the Government of Cameroon to respect human rights and freedom of expression, including access to the internet. We call on all sides to exercise restraint from further violence, and engage in dialogue for a peaceful, durable resolution.
Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
Trois jours après les manifestations organisées le dimanche 1er octobre 2017 dans les régions anglophones par les sécessionnistes contre l’avis des pouvoirs publics, le gouvernement des États-Unis d’Amérique est sorti de sa réserve et dénonce le régime Biya.
Le dimanche 1er octobre 2017, le gouvernement camerounais avait déployé l’armée et des armes lourdes dans les Régions anglophones du Sud-Ouest et Nord-Ouest pour mater les sécessionnistes qui ont manifesté ce jour-là dans le but de proclamer l’indépendance de ces deux régions.
Les forces de répression déployées par le gouvernement central ont tué plusieurs personnes lors des affrontements avec des séparatistes. Le bilan le moins lourd est une dizaine de morts selon le gouvernement et le bilan le plus lourd est d’au moins cent morts selon le REDHAC (Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale).
De toutes les façons, les affrontements ont été meurtriers, nonobstant l’interdiction de circuler et les coupures d’accès aux réseaux sociaux décidées par les pouvoirs publics.
En réaction, le département d’Etat américain, l’équivalent du ministère des relations extérieures au Cameroun, a publié ce mercredi 4 octobre 2017, un communiqué dans lequel il dénonce la décision du régime Biya d’envoyer l’armée mater les manifestants.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés par la violence et les pertes des vies humaines dans les manifestations qui ont eu lieu dans les régions du Cameroun au nord-ouest et au sud-ouest depuis le 1er octobre. Le recours à la force du gouvernement camerounais pour restreindre la liberté d’expression et l’assemblée pacifique et la violence des manifestants, sont inacceptables. Nous exhortons le Gouvernement du Cameroun à respecter les droits de l’homme et la liberté d’expression, y compris l’accès à Internet. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue face à de nouvelles violences et à engager un dialogue pour une résolution pacifique et durable » a écrit Heather Nauert, le porte-parole du département d’Etat américain.
Issa Tchiroma, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement camerounais appréciera !