Sans vouloir nous immiscer dans les tribulations dépressives et familiales de la fille du Président du Cameroun, pour lesquelles certains courtisans et thuriféraires de son régime tiennent absolument à associer et indexer des membres de la diaspora camerounaise à l’étranger, nous invitons simplement l’opinion publique à comparer son train de vie en Californie avec le traitement généralement réservé par d’autres pays du monde aux proches parents des dirigeants ou chefs d’États.
Nous ne doutons évidemment pas en l’état de l’endoctrinement totalitaire des esprits au Cameroun, que certains voire de nombreux camerounais n’y verront aucune anormalité. Au contraire il se pourrait même qu’ils ruent encore une fois sur notre organisation, nous accusant – comme ils le font fréquemment – de «défendre les voleurs de la république».
À petits voleurs, Grand Voleur de la République!
Car l’occasion nous est donnée d’appeler à la retenue tous ces larbins qui mendient auprès de la dictature familiale qui règne au Cameroun depuis 34 ans, notamment quand dans le cadre de nos missions statutaires nous faisons état de la vaste escroquerie morale et politique que constitue la campagne nationale dite de lutte contre la corruption au Cameroun, baptisée pompeusement «Opération épervier». En effet généralement quand nous nous insurgeons contre la nature politique et arbitraire de cette imposture judiciaire, il se trouve toujours un ou des mendiants embusqués pour dépeindre notre organisation, ternir la réputation des personnalités innocentes que nous défendons, condamnées qu’elles sont souvent lourdement, parfois sur des allégations aussi ubuesques que la “complicité intellectuelle de détournements de deniers publics”.
Nul doute qu’à Los Angeles, même les malfrats déguisés en juges du Tribunal Criminel Spécial (TCS) et de la Cour suprême de Yaoundé n’auraient aucune peine à dénicher l’intention de détourner des deniers de l’État du Cameroun dans la location mensuelle à 13 millions de FCFA au frais du petit contribuable camerounais, d’une propriété sur les hauteurs de la ville à l’usage exclusif d’une gamine d’à peine 20 ans qui à ce jour compte comme unique contribution connue à la république du Cameroun: celle d’être la fille de l’inamovible dictateur de 83 ans, dont 34 de règne.
Monsieur Paul BIYA, cessez de distraire les Camerounais avec votre épuration politique. Au besoin commencez ou étendez-là à vos propres parents et proches collaborateurs. Nous jugerons et apprécierons alors son objectivité .
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)