Un tribunal de Douala a abandonné les poursuites engagées contre 52 partisans de l’opposition qui protestaient contre la réélection du président Paul Biya.
Le candidat de l’opposition Maurice Kamto, du parti Cameroon Renaissance Movement (MRC), conteste les résultats officiels estimant que les élections ont été entachées de fraude.
A lire aussi : Une cinquantaine d’opposants arrêtés au Cameroun
Les militants étaient en détention depuis octobre, tous étaient dans l’attente d’une information favorable de l’avocate Michelle Ndoki, un haut fonctionnaire de la MRC.
Ce dernier a déclaré à la BBC que le procureur avait abandonné les charges “sur instruction du ministre de la justice”.
L’avocat a souligné que “les accusations inventées de toutes pièces ne font qu’illustrer que la liberté d’expression, et la liberté en général, sont toujours un problème au Cameroun”.
A lire aussi : Kamto exige un nouveau décompte des voix
Les 52 personnes avaient été accusés d'”insurrection” et de “manifestations illégales qui menaçaient de troubler l’ordre public” et, s’ils avaient été reconnus coupables, auraient risqué de longues peines de prison.
Entre-temps, l’affaire contre le journaliste Michel Biem Tong – qui devait comparaître devant un tribunal militaire pour insulte au chef de l’Etat, propagande de fausses informations et terrorisme – a été reportée au 2 janvier.
Source : BBC