Pas besoin d’exercer la moindre menace pour faire comprendre aux Camerounais qu’une élection est un piège à cons et (opposants) corrompus au Cameroun, comme dans nombre de dictatures d’Afrique centrale francophone
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Cameroun – Elections législatives et Municipales 2020: La CEEAC et l’ONU condamnent toute menace et violence à l’endroit des électeurs pour les empêcher d’exercer leur droit de vote
La Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) militent en faveur des élections législatives et municipales pacifiques au Cameroun le 9 février 2020.
Dans un communiqué conjoint publié ce 24 janvier 2020 au terme d’une visite de cinq jours (19 au 23 janvier 2020) au Cameroun, le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-MI, et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, François Louncény Fall, «lancent un appel afin que le processus électoral se déroule dans le calme et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national».
A la veille de l’ouverture de la campagne électorale (25 janvier 2020), les deux personnalités insistent sur la nécessité de respecter les droits civils et politiques, y compris le droit de vote, les libertés d’expression, de réunion, d’aller et de venir, le droit à l’information et l’égal accès des acteurs politiques aux médias pendant cette période cruciale. «Ils condamnent par la même occasion toute entrave à la jouissance de ces droits fondamentaux, notamment toute menace et violence à l’endroit des électeurs pour les empêcher d’exercer leur droit de vote».
Le Secrétaire général de la CEEAC et le Chef de l’UNOCA «exhortent tous les acteurs impliqués dans le processus électoral au Cameroun à créer un climat de paix et continuer d’œuvrer pour le bien-être des populations. Dans ce contexte, ils encouragent les partis politiques, les candidats et leurs partisans à résoudre les éventuels différends par le dialogue et les voies légales. Ils invitent en particulier les médias et les usagers des réseaux sociaux à s’abstenir de tout discours incitant à la haine, à la violence et à la division, et les appellent à promouvoir les valeurs de paix et de cohésion sociale», lit-on.
Ahmad Allam-MI et François Louncény Fall sont convaincus que «la tenue d’élections pacifiques, libres et transparentes, le 9 février 2020, sera une étape décisive vers le renforcement de la stabilité et des acquis démocratiques».
Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net